Le journaliste Djiba Millimouno a été libéré ce mercredi après six jours de détention au Haut Commandement de la Gendarmerie nationale. Son élargissement a été accueilli avec soulagement par ses avocats et ses confrères de presse, qui suivaient de près l’évolution de cette affaire devenue emblématique des tensions entre la presse et les autorités.
Interpellé le 2 octobre 2025, Djiba Millimouno avait été placé en garde à vue à la suite d’une plainte déposée par la blogueuse Maya Kaba. Durant sa détention, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une mesure jugée disproportionnée et contraire à la liberté d’expression.
Les premières images diffusées ce mercredi montrent le journaliste en compagnie de ses avocats, Me David Béavogui et Me Salifou Béavogui, à sa sortie des locaux de la gendarmerie. Tous affichent un visage apaisé, traduisant le soulagement ressenti après plusieurs jours d’incertitude et de pression.
Cette libération intervient dans un contexte de crispation croissante entre les autorités de transition et certains acteurs des médias. De nombreuses organisations professionnelles avaient réclamé la libération immédiate du journaliste et appelé au respect du droit.
Pour beaucoup, cette affaire souligne une fois encore la nécessité de renforcer la protection juridique des journalistes et d’instaurer un climat de confiance entre les institutions et la presse. Elle met également en lumière la vulnérabilité des professionnels de l’information dans un environnement où la liberté d’expression reste fragile.
La remise en liberté de Djiba Millimouno est saluée comme une victoire du droit et du dialogue. Elle ouvre ainsi la voie à une réflexion plus large sur les relations entre justice et médias en Guinée.
Nous sommes contents de ta libération cher jeune frère Djiba Millimono. Dieu merci!
La Rédaction Investigatorguinee

