L’élection présidentielle en Guinée est fixée au 28 décembre prochain. C’est dans la soirée du samedi, 27 septembre 2025, que l’annonce a été faite à travers un décret lu à la télévision nationale. Le président de la Transition, Général Mamadi Doumbouya, a fixé la date de l’élection présidentielle au dimanche, 28 décembre prochain.
Le chef de l’Etat a pris cette décision “après avis de la direction générale des élections, de l’observatoire national autonome de supervision du référendum constitutionnel, mais aussi après avoir entendu le Conseil des ministres”. Cette décision du pouvoir central s’appuie surtout sur la nouvelle Constitution, adoptée au référendum le 21 septembre dernier, ainsi que sur la loi organique L2025/026/CNT du 27 septembre 2025 portant code électoral.
Ce décret précise que le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le ministère des Affaires Étrangères, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme le ministère de la Sécurité, le ministère de la Défense, le ministère de l’Économie, le ministère du Budget et l’ONUSUR sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l’application du décret.
Pour Dr Ben Youssouf Keita, acteur politique, le président de la République a respecté à la lettre un engagement. “Nous nous attendions à ça, le chef de l’Etat a tenu à sa parole. Il avait promis lors de son discours de fin d’année 2024 2025 que l’année 2025 serait une année électorale. À peine sortie du référendum pour l’adoption de la nouvelle Constitution, aussitôt a été fixée la date de l’élections présidentielle. Ce qui montre la volonté de respecter cet engagement et personne n’est surprise, tout le monde s’attendait à la fin de la transition par des élections présidentielles. Si elle est déjà déclarée; nous ne pouvons qu’attendre, nous préparer et aller au élections dans la paix, le calme, l’unité et surtout une bonne entente entre tous les guinéen et que le meilleur gagne.”, a-t-il indiqué.
Cette annonce marque une autre étape importante dans le processus du retour à l’ordre constitutionnel tant attendu par les guinéens et les partenaires internationaux du pays.
Kadja ouldada Diallo pour Investigatorguinee
