Dans le débat actuel sur la gestion de la transition en Guinée, les propos de Sidya Touré, président de l’Union des Forces Républicaines, soulèvent des interrogations et nécessitent une réponse éclairée. Bien que le leader de l’UFR plaide pour l’ouverture d’un dialogue et l’importance d’un retour rapide à l’administration civile, il est crucial de reconnaître les enjeux complexes auxquels le Comité National du Rassemblement et du Développement (CNRD) fait face depuis sa prise de pouvoir.
Une stratégie de développement durable. Depuis le 5 septembre 2021, le CNRD s’est engagé dans la mise en place d’une politique de développement durable centrée sur la reconstruction des infrastructures, l’amélioration des services publics et la valorisation des ressources nationales. Les choix stratégiques adoptés par le gouvernement de transition mettent l’accent sur plusieurs axes clés qui, loin de se restreindre à une approche militarisée, visent à garantir un avenir meilleur pour tous les Guinéens.
Un équilibre entre sécurité et développement. Il est important de rappeler que le CNRD, en tant qu’institution militaire, a le devoir de garantir la sécurité du pays avant d’initier de larges réformes politiques. La stabilité politique est un prérequis essentiel pour tout développement socio-économique. Les armées, dans leur mission de protéger la nation, créent un environnement propice à l’émergence d’initiatives de développement. Comme l’a souligné le Général Mamadi Doumbouya, la paix est la première condition de l’épanouissement collectif.
Les progrès réalisés, sous la houlette du Général Mamadi Doumbouya, président du CNRD, plusieurs initiatives ont été prises pour répondre aux préoccupations des citoyens. Des projets d’infrastructures routières, d’amélioration des systèmes de santé, et d’accès à l’éducation témoignent de la volonté de bâtir un avenir à long terme. Le développement durable ne se limite pas à des constructions instantanées ; c’est un processus qui demande du temps, de la patience et une stratégie bien pensée.
Un dialogue constructif, Sidya Touré insiste sur l’importance d’un dialogue, un argument légitime qu’il convient d’encourager. Néanmoins, il est vital que ce dialogue ne soit pas utilisé comme un moyen de revendiquer des postes, mais plutôt comme un outil de réflexion collective permettant de mieux gérer les ressources et d’orienter les politiques publiques. Le CNRD est prêt à ouvrir une plateforme de discussion avec les acteurs de la société civile et les partis politiques, afin d’écouter les préoccupations des citoyens et d’intégrer leurs contributions dans le projet national.
Le Président Mamadi Doumbouya est engagé dans un processus de transformation qui allie sécurité, stabilité et développement. Les critiques de Sidya Touré doivent être mises en perspective avec les réalités que le pays affronte. L’association d’une gouvernance militaire et d’un esprit de développement durable doit être perçue comme la voie vers un avenir prometteur et pacifique pour la Guinée. Le temps du dialogue est effectivement venu, mais il doit se faire dans un cadre où chacun respecte les rôles et les responsabilités de tous, en mettant l’accent sur des actions concrètes et durables.