L’heure est grave* pour les enseignants – chercheurs, chercheurs, homologues et contractuels du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI). Plusieurs problématiques demeurent non résolues, menaçant directement le fonctionnement et l’efficacité du secteur._ *Ces crises majeures incluent :*
– *Les difficultés de virement des fonds** destinés aux enseignants – chercheurs en formation, aussi bien en Guinée qu’à l’étranger. Ces retards aggravent la situation financière des bénéficiaires.
– *Le cas des enseignants – chercheurs non reclassés*, laissés dans une situation de précarité malgré leurs diplômes et leurs compétences.
– *L’exclusion des homologues* de certaines institutions d’enseignement supérieur (IES), institutions de recherche scientifique (IRS) et centres de documentation et d’information (CDI), une décision qui soulève des questions d’équité.
– *La précarité des contractuels temporaires* travaillant au cabinet du MESRSI (détenteurs de licences, masters ou diplômes équivalents), en attente d’une régularisation de leur statut.
– *Les enseignants Ph.D récemment recrutés*, qui dénoncent un traitement salarial discriminatoire par rapport à leurs homologues étrangers.
*Ces problèmes, bien que variés, traduisent une même réalité* : _un manque criant de gestion efficace et équitable au sein du département._
*LES CONSÉQUENCES DES DYSFONCTIONNEMENTS* 📍
Les retards de paiement des fonds mettent en danger la poursuite des formations des enseignants – chercheurs, en raison de l’impossibilité de couvrir des frais essentiels tels que la subsistance, l’hébergement, le transport ou encore la scolarité. Ces contraintes risquent de compromettre non seulement l’avenir académique des intéressés, mais aussi l’atteinte des objectifs nationaux de renforcement des capacités.
De plus, les inégalités salariales parmi les enseignants – chercheurs sont devenues particulièrement préoccupantes. Certains enseignants non reclassés perçoivent un salaire inférieur à **3 000 000 GNF** par mois, alors que leurs collègues reclassés gagnent **8 000 000 GNF ou plus**, bien que disposant de diplômes et de grades équivalents. _Cette disparité est vécue comme une injustice flagrante qui fragilise davantage le moral des enseignants._
Les *50 enseignants- chercheurs Ph.D*, recrutés récemment par l’État guinéen, tirent également la sonnette d’alarme. Ils dénoncent une **discrimination salariale** persistante entre les chercheurs guinéens et étrangers, un dysfonctionnement qui sape les efforts de valorisation de la recherche scientifique et de l’enseignement supérieur.
*APPEL À UNE ACTION IMMÉDIATE* 📍
Face à cette situation alarmante, *l’Union Syndicale des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Guinée (USECCG)* exhorte les autorités compétentes du MESRSI, notamment les Recteurs, les Directeurs Généraux, les Responsables des Centres de Recherche et le Ministre de l’Enseignement Supérieur, à se mobiliser pour apporter des solutions rapides et durables à ces problématiques.
Monsieur le Ministre, votre engagement personnel est vivement sollicité pour résoudre ces crises, dans l’intérêt des enseignants – chercheurs et des étudiants guinéens. *L’amélioration des conditions de travail et de vie de ces acteurs essentiels est un prérequis pour le rayonnement du système éducatif et scientifique de notre pays.*
L’USECCG reste convaincue que le développement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique en République de Guinée est une priorité partagée. _En agissant rapidement, vous contribuerez à consolider l’avenir de notre communauté académique et à renforcer la place de la Guinée dans le domaine de l’innovation et du savoir._
**L’Union Syndicale des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs de Guinée (USECCG)**
Vive l’USECCG ✋
Vive l’Enseignement Supérieur ✋
Vive la Collaboration 🙌
_Camarade TELLIANO Alphonse_ , SG de l’USECCG