Le dossier de l’ancien premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana sur le fond était programmé pour ce mercredi 6 novembre 2024 à la cour de répression des infractions économiques et financières(CRIEF). Cela fait un an et demi que le prévenu est malade alité. Sur le fondement de l’article 484 du code de procédure pénale, ses avocats ont proposé au juge son évacuation à l’etranger, compte tenu du manque d’équipements adéquats pour ses soins en Guinée.
“C’est un risque pour ne pas le perdre, nous avons sollicité cela, car au pire des cas, on ne peut pas solliciter le sursis, ou la cour va désigner un magistrat qui va aller à l’hôpital pour l’interroger et dresser un procès verbal. C’est cette demande qui a été finalement retenue. On verra la suite. La Cour a sollicité aussi l’avis du médecin. Si ce dernier dit qu’il est apte à être jugé y’a pas de problème et s’il dit qu’il n’est pas apte à être jugé, nous allons comme toujours solliciter qu’il soit traité”, a soutenu Me Bérété.
Lors de l’audience précédente, le parquet spécial avait annoncé que le gouvernement deboursait entre 99 à 100 millions de francs guinéens comme frais de traitement de Dr Kassory Fofana. Ce que refuse son avocat.
“C’est archifaux, la facture varie entre 40 et 45 millions de francs guinéens. Quand on dit aussi cent(100) millions c’est faux. On exige l’application de la loi pénale pour que sa dignité soit respectée, pour que le droit au soin qui est un droit humanitaire soit respecté, pour que son image, son intégrité et son honneur ne soient pas souillés qu’on evite l’humiliation. Il est censé être en liberté. Lui, Oyé Guilavogui, Dr Mohamed Diané, les trois(3) ont bénéficié de l’arrêt de la haute cour de justice de la CEDEAO”, a-t-il indiqué.
Selon Le Bérété, l’opinion nationale et internationale sont surprises et même désappointées face au refus infondé des autorités du pays à exécuter cette décision.
“C’est un risque pour ne pas le perdre, nous avons sollicité cela, car au pire des cas, on ne peut pas solliciter le sursis. La cour puisse désigner un magistrat il va aller à l’hôpital pour l’interroger et dresser un procès verbal. C’est cette demande qui a été finalement retenue. On verra la suite. La Cour a sollicité aussi l’avis du médecin. Si ce dernier dit qu’il est apte à être jugé y’a pas de problème et s’il dit qu’il n’est pas apte à être jugé, nous sollicitons qu’il soit traité”, a soutenu Me Sidiki Bérété.
Mohamed Saliou Camara