Au Sénégal, la zone tout le long du fleuve Sénégal est toujours classée en vigilance orange près d’une semaine après le début d’inondations historiques. Alors que le niveau de l’eau a commencé à baisser dans les villes de Bakel et Kidira (Est), notamment le long de l’affluent du fleuve Sénégal, les niveaux de la rivière Falémé remontent. Face à ces difficultés, l’aide s’organise, avec des militaires qui se mobilisent pour des évacuations.
Sonkoukou, partout les communes sont envahies par l’eau. Et ce alors qu’il n’y a pas eu de nouvelles pluies depuis une semaine. Les besoins en vivres, en eau potable, mais aussi en tentes et en abris, sont immenses.
Comme à Kanel, une commune proche du fleuve à l’est. Ibrahima Sy, y travaille pour une ONG : « Il s’agit des ménages vulnérables qui étaient obligés chaque jour d’aller à la quête de la nourriture. Là, vraiment, c’est inquiétant pour ces familles-là. Et là, dans des abris provisoires, ils seront vraiment tenus d’y rester pendant 15, voire 20 jours, puisqu’on ne peut pas, aussitôt après, retourner là où ils étaient auparavant. »
Caravanes de solidarité
Une situation de crise appelée à durer. En attendant Partout l’aide s’organise, avec des caravanes de solidarité exemple à Bakel dans l’est où 320 000 francs CFA, des sachets d’eau du riz ont été collectés pour les sinistrés de ces inondations
RFI