Le président de la transition a décidé d’interdire les déplacements des ministres guinéens à l’étranger jusqu’à la fin de l’année 2024. Cette décision a été prise pour rationaliser les dépenses et concentrer les efforts sur les priorités nationales.
Le ministre porte-parole du gouvernement a justifié cette mesure en soulignant la nécessité de restreindre les missions à l’étranger.
Une récente révélation a mis en lumière les excès commis par certains ministres guinéens en matière de déplacements à l’étranger. Le ministre porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a annoncé que ces voyages parfois injustifiés et coûteux étaient désormais remis en question. Le président de la transition, Mamadi Doumbouya, a ainsi pris la décision d’interdire les déplacements des ministres guinéens à l’étranger jusqu’à la fin de l’année 2024 pour rationaliser les dépenses et concentrer les efforts sur les priorités nationales.
Gaoual Diallo a souligné que certains ministres s’absentaient trop longtemps de la Guinée, laissant leur département pratiquement sans surveillance. Il a ajouté que c’est une excellente décision pour une bonne utilisation rationnelle des ressources de l’Etat tout en rappelant que les déplacements à l’étranger des ministres doivent être strictement nécessaires et justifiés par leurs fonctions, et que d’autres cadres des départements ainsi que les représentations diplomatiques peuvent les remplacer en leur absence.
Le Secrétaire Général du Gouvernement, Tamba Benoît Kamano, a été chargé par le président de prendre des mesures pour mettre fin à ces pratiques. Cette directive vise à promouvoir la transparence, la rationalisation des actions gouvernementales et à assurer que l’intérêt national demeure la priorité absolue. Cette décision répond aux attentes des citoyens et à témoigner de la volonté du président de veiller à une gestion optimale des ressources de l’État.
Cette mesure prise par le Président de la transition le Général Mamadi Doumbouya, ne constitue en aucun cas une sanction disciplinaire à l’encontre des membres du Gouvernement. Elle s’inscrit pleinement dans une dynamique de bonne gouvernance, visant à garantir un meilleur suivi des affaires nationales et à optimiser l’action publique.
Kader Sylla