Une machine de pressions internes pointent à l’horizon contre le pouvoir de Général Mamadi Doumbouya. C’est ce qu’a annoncé ce Lundi 23 septembre 2024, les forces vives guinéennes, à l’occasion d’une conférence de presse animée devant un parterre de journalistes à la maison de presse.
En l’entame de tout propos, le coordinateur Abdoul Sacko a pris à contrepied les propos de François Soudan, journaliste de Jeune Afrique (J.A), qualifiant le journaliste de “ marchand “ Quand le chroniqueur a fait les éloges économiques des nouvelles autorités du CNRD à travers un article qu’il a publié il y a maintenant une dizaine de mois…
Poursuivant son intervention, l’artiste a cité plusieurs maux, qui selon lui gangrènent le pouvoir du CNRD, notamment; les guinéens subdivisés en 3 catégories, le parrainage avec Paul Kagamé, l’échec de la CEDEAO en Guinée, le retard du RAVEC dans sa mission « En pareille circonstance, la raison doit dominer au lieu de passer par des ruses, par d’autres situations, considérer cet officier, comme sa parole ne vaut rien, comme un tremplin pour garder les privilèges ou un bouclier qui les empêcherait après qu’ils soient rattrapés par leurs gestions. Je pense que c’est la pire des erreurs que cette catégorie est en train de commettre aujourd’hui », regrette Abdoul Sacko.
Plus loin, il prévient courageusement le pouvoir en place, quel qu’en soit le prix à payer leur combat pour la noble cause sera sans limite, jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel. Avant de demander au président de prendre du recul, c’est-à-dire le discours tenu après le 05 septembre… « Face à leur force de répression, face à leur volonté à tout prix de garder le pouvoir, il faut prendre du recul, il faut se battre, il faut refuser cette situation et nous faisons partie de cette catégorie, quelle que soit la situation. La Guinée est au-dessus de notre vie, la Guinée est au-dessus de nos intérêts. Le bien-être collectif des guinéens est au-dessus de cette situation. Quelque soit la peur, nous pensons qu’il y aura toujours des guinéens qui vont se lever. Même si on nous fait taire, il y aura des guinéens qui vont se lever », prévient Abdoul Sacko.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176