Convaincu que l’ancien président congolais soutient les rebelles qui cherchent à le renverser, l’actuel chef de l’État durcit le ton. Kabila, lui, est toujours muré dans le silence. Jusqu’à quand ?
Dans les couloirs de la présidence congolaise, certains l’appellent « le parrain ». Depuis des mois, les conseillers de Félix Tshisekedi en sont persuadés : Joseph Kabila serait la « main noire » derrière l’Alliance fleuve Congo (AFC), la plateforme politico-militaire créée par Corneille Nangaa et les rebelles du M23. « Qui d’autre que lui ? Il sait très bien ce qu’il a à se reprocher dans cette histoire…
Jeune Afrique