Après trois(3) jours d’intances travaux entre les jeunes avocats du barreau de Guinée et celui de la Côte d’Ivoire, l’heure était à la clôture ce vendredi, 26 Juillet 2024. Au sortir de cette séance extraordinaire, le président de l’association des jeunes avocats de Guinée (AJAG), dans son discours de clôture, a tout d’abord remercié l’ensemble des participants des trois( 3) journées d’échanges, avant de plaider le Barreau de Guinée en vue de la pérennisation de l’initiative qui va dans le sens de l’indépendance de la justice.
L’ancien secrétaire général de l’AJAG, Maître David Béavogui, a tout d’abord remercié son président de l’association pour cette belle initiative qui permettra aux jeunes avocats des deux pays d’échanger sur les procédures judiciaires: « J’avoue que c’est une satisfaction de nous voir réussir cet événement. C’est une première, la semaine des jeunes avocats n’a jamais été célébrée en Guinée et ça nous a permis de débattre sur le thème de la corruption qui gangrène notre société. Nous avons également débattu des droits miniers et pas mal d’autres, la gestion du cabinet d’avocats et avec des compétences locales et même sous régionales», a mentionné l’avocat.
Pour Maître Karine Bo, Avocat au barreau de Côte d’Ivoire, l’objectif de leur participation à cette 1ère édition de l’AJAG s’inscrit dans le cadre du partage d’expérience et de propositions de solutions relativement sur la corruption, « Nous sommes venus au nom de la session des jeunes avocats de Côte d’Ivoire sur invitation de la session des jeunes avocats de Guinée pour faire un partage d’expérience relativement sur la corruption dans le milieu judiciaire parce que ce sont des déchets que nous connaissons dans nos deux pays respectifs et donc il était important pour nous de pouvoir échanger sur la question de corruption, les difficultés rencontrées, les impacts sur la justice et le développement de chacun de nos pays » indique- t-elle ; avant de revenir sur les propositions faites.
«Certaines solutions que nous pourrons proposer à nos décideurs afin que la justice s’améliore dans nos pays. Alors, nous avons évoqué la digitalisation de certaines juridictions, notamment les juridictions de commerce qui sont beaucoup plus informatifs » a ajouté l’avocate du barreau ivoirien.
Pour terminer, elle a souligné la difficulté de la lenteur des décisions qui ne sont pas rapidement disponibles, surtout les décisions pour lesquelles il faut exercer les voies de recours. Donc qu’en résumé, les deux pays rencontrent les mêmes difficultés de lenteur administrative.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176