Les Forces Vives de Guinée ont corsé leurs revendications vis-à-vis des autorités de la Transition. Ce samedi 13 juillet 2024, cette large coalition qui rassemble des groupes politiques et des organisations de la société civile, a publié une déclaration conjointe dans laquelle elle expose ses exigences. Fait marquant de cette note, désormais les forces vives ne demandent plus à dialoguer avec le régime du Général Mamadi Doumbouya. Elles exigent notamment :
Le retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections inclusives et transparentes avant le 31 décembre 2024,
La libération sans délai de Foniké Mengue et Billo Bah ‘’illégalement détenus’’,
L’abandon des ‘’poursuites judicaires fantaisistes’’ contre les acteurs politiques et de la société civile,
La restauration des libertés fondamentales, notamment la liberté de la presse et celle de manifester dans les rues et sur les places publiques.
Sans donner de date pour d’éventuelles manifestations, les forces vives invitent les guinéens à se mobiliser tout de même pour le respect des revendications susmentionnées. Cet appel intervient alors que les États-Unis et l’Union Européenne ont exprimé leurs vives « préoccupations et inquiétudes » par rapport au cas des deux activistes, Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, arrêtés dans la nuit du mardi à mercredi 10 juillet 2024, dans la banlieue de Conakry. Pour le moment, le Gouvernement n’a pas réagi sur cette actualité.
Avec Africa Guinée