Au lendemain de la suspension du directeur général du groupe Nourdine par la haute autorité de la communication pour une période de cinq(5) mois et la confirmation de la suspension de Karamo Solo et son association de toute activités liées à l’islam, Youssouf Kassouf KABA, a exprimé son mécontentement face à la décision de la haute autorité de la communication qu’il trouve très légère. Dans une interview accordée à notre rédaction, il a déploré l’inaction du gouverneur de la region de Kankan tout en ajoutant que le président de l’association Nourdine islam n’est pas avec le président de la transition général Mamadi Doumbouya fils de la localité.
“Et Sanfina et la radio devraient être menacés, sanctionnés. Ce pauvre gars pour trouver du boulot aujourd’hui, c’est des problèmes. Hors ce n’est pas dans la culture des guinéens de démissionner parce que vous ne me permettez pas de travailler professionnellement. Il faut qu’il y ait ça et ça c’est valable pour vous les jeunes. Parfois l’argent est bon, parfois on a besoin de l’argent, on a besoin de quoi survivre mais parfois l’honneur, la dignité, la confiance en soit est très importante. Il faut pouvoir abandonner certaines choses, sacrifier certaines choses pour autres choses. Si Sanfina ne peut pas dire à Karamo Solo hum la radio ce n’est pas comme ça, si c’est comme ça moi je peux pas travailler avec vous. Vous voyez dans les grandes émissions le journaliste dit retirer vos propos ou on vous coupe. Pourquoi Sanfina ne peut faire la même chose jusqu’à présent les propos de Solo continuent a être diffusés”, a indiqué notre interlocuteur.
Dans cette affaire qui défraie la chronique à Nabaya, Youssouf Kassouf pointe du doigt le gouverneur de la région pour son inaction.
“Au niveau régional c’est l’inspecteur régional qui a été attaqué, à travers lui toute la ligue. Il relève du gouverneur. Ils ont écrits, ils sont venus voir le gouverneur. C’était aussi le devoir du gouverneur de les appelés à une réunion même si c’est lui qui devrait se déplacer aller vers ces gens- là pour parler avec eux, aller vers solo parce que solo a été clair il dit qu’il va rester trois jours. Celui qui est homme, il est là. C’est là notre déception. Si on ne peut pas parler de religion dans le pays mandingue on sait ce que sait que “Körömamo Bougna” le respect des aînés. Si on connaît pas tout ça, on sait au moins au niveau de la loi ce qu’on appelle menace, diffamation de caractère, injures publiques. Nous connaissons ça quand même en tant qu’autorité. Tous ces trois délits là, Solo les a commis. Que le gouverneur puisse parler des affaires religieuses ou pas mais quand même c’est un petit fils qui est entrain de manquer à ses parents: ses pères, ses grands- pères, ses oncles, ses grands frères. Qu’on parle de l’islam ou pas on sait qu’au niveau de la loi, l’injure publique est condamnée”, a -t-il déploré amèrement.L’autre question qui faisait assez de doutes est la relation personnelle entre Karamo Solo avec le président de la transition. Pour beaucoup, il est le conseiller spirituel du chef de l’Etat, Général Mamadi Doumbouya. “Solo veut paraître au lieu d’être le général Mamadi Doumbouya, vous avez vu sa maman ici. Dans l’histoire de la Guinée il ya eu des présidents qui ont eu leur maman ici. Vous voyez ce qui se passe. Vous avez vu son investiture, c’était la première fois qu’on voie un président avec sa maman là-bas montrer au monde, soutenir sa maman pour dire que vous m’avez beaucoup soutenu asseyez vous. Nous on pense que le général Mamadi Doumbouya piur nous qui sommes plus âgé que lui, il ne nous a jamais appeler par notre nom, il dit körö. Il connaît, il a les vertus de la sagesse. Il ne peut pas soutenir quelqu’un qui est contre tout le monde, il ne peut pas soutenir quelqu’un qui manque du respect a tout le monde, il ne peut pas soutenir quelqu’un qui n’a pas respecter ses propres parents. Il ne peut pas soutenir quelqu’un qui se bat contre ses oncles, ses tantes, ses soeurs, bref tout le monde”, a fait remarquer Youssouf Kassouf KABA.
Kankan, Laye Famo Condé pour investigatorguinee.com