Après six(6) mois de brouillage, les radios et télévisions privées libres Fim, djoma, Espace et Sweet FM ont vu leurs licences et fréquences retirées par le pouvoir depuis le 23 mai dernier 2024. Le ministre de la communication et de l’information évoque le non-respect des cahiers de charge. Une décision qui envoie des centaines de journalistes au chômage. Le président du parti PCDIC, par ailleurs président de la coalition ANC dit être surpris par une telle décision unilatérale.
“C’est avec un grand étonnement que j’ai appris par voix de presse le retrait des licences de: FIM FM , ESPACE FM ,SWEET FM ET DJOMAS MEDIAS. Cette décision unilatérale et lourde de conséquences est une atteinte grave à la liberté d’expression dans notre pays”, dénonce Hamidou Barry.
Depuis novembre dernier, plusieurs médias privées font l’objet de censure et de brouillage de leurs signaux. La finalité de cette restriction est le retrait des licences, puis des fréquences de trois(3) grands médias. Ces derniers employaient des centaines de jeunes guinéens. Ce qui pourrait provoquer une crise sociale au sein de la corporation des médias concernés.
“Cette décision intervient après un brouillage de près de six dans notre pays, j’estime que cette décision qui vient de tomber risque d’envoyer des milliers des familles au chômage et de facto cela nous conduit à la détérioration du niveau de vie de nos compatriotes à majorité des jeunes qui peinent à décrocher leur premier emploi après leur cursus universitaire”.
Pour éviter d’en rajouter à la crise multidimensionnelle qui perdure déjà, le leader du PCDIC fait une invite. “J’invite les autorités à tous les niveaux: Le syndicat de la presse, la HAC, Le Ministère de la Communication et l’information, ainsi que le Premier Ministre, chef de Gouvernement élargi au Président de la Transition d’accepter de s’impliquer, afin que cette décision soit reconsidérer. J’invite le syndicat de la presse à mieux se pourvoir, afin d’attaquer cette décision que je qualifie d’abus d’autorité auprès des autorités judiciaires de notre pays. Il est temps que l’intimidation, et limixion dans le milieu de la presse s’arrête. Vive la Démocratie et ĺa bonne Gouvernance. Vive la liberté d’expression, Ensemble pour une presse libre et véritablement indépendante. Ensemble pour une presse libre”, a indiqué
Hamidou BARRY, Président du Parti Citoyen pour la Défense des Intérêts Collectifs (PCDIC) et de L’Alliance Nationale pour le Changement(ANC).
N’faly GUILAVOGUI pour Investigatorguinee.com