Des citoyens de la cité police de Sonfonia sont sommés de quitter leurs habitations 72 heures au plus tard selon le delai. L’un d’entre eux interrogée par notre rédaction,
l’ordre a été donné par le service de d’habitat du Ministère de l’Administration et de la Décentralisation mais aussi les nouvelles autorités de la mairie de ladite commune. Sur le terrain, il a également été révélé par notre reporter, que c’est le lieu choisi pour bâtir le tout premier siège de la nouvelle commune de Sonfonia, composée de neuf (09) quartiers. Conscient de cette réalité, ces habitants dénoncent néanmoins la manière par laquelle ils sont sommés de quitter ces lieux, sollicitant un prévu d’au moins de deux (2) mois ou plus pour les permettre de retrouver d’autres habitations.
« Ils sont venus la fois dernière à côté de la bluezone, où ils ont choisi pour la construction de cette mairie. À notre fort étonnement, ils ont pris toute la cité. Le premier jour, ils sont venus cochés 72 heures. Hier maintenant ils ont envoyé la machine pour casser les maisons. Mais ils nous ont donné encore 72 heures, ce d’ici prochain vendredi », a fait savoir Aboubacar Sidiki Fofana, un des habitants du quartier.
Autres citoyens victimes de cette contrainte forcée ont préféré gardé l’anonymat. Interrogé, l’un d’eux a reconnu que ce domaine appartient bien à l’État, mais dénonce la façon utilisée pour les faire quitter les lieux.
« Le domaine appartient bien-sûre à l’État. Pour la première fois, c’est les services de la décentralisation, le gouvernorat de la ville de conakry et la délégation spéciale de Sonfonia qui étaient venus en nous donnant juste 72 heures. Nous sommes là depuis plus d’une vingtaine d’années. Il y avait un contrat entre nous et le bâtiment bâti public et on payait chaque fin mois » a indiqué le citoyen anonyme
Fatoumata Camara elle, a lancé un cri de cœur : « On ne fait pas sortir les gens comme ça dans une maison, même si elle t’appartenait. Ils devraient nous donner un préavis de 2 mois avec des mesures d’accompagnement. Aujourd’hui ce sont eux qui ont la force, ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent mais la vie ne marche pas comme ça », a fustigé la dame.
Il faut rappeler que cette opération va aussi impacter les étudiants de l’université Sonfonia, car les restaurants qui leur servent à manger sont également dans le viseur.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176