Dans un entretien accordé à notre rédaction ce mercredi 03 avril 2024, le président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) a indiqué sa satisfaction de la franchise du premier ministre Amadou Oury Bah à propos de la conduite de la transition par l’homme du 5 septembre 2021. Au regard de son récent passage chez nos confrères de RFI, le locataire du Palais de la Colombe a parlé d’un éventuel glissement du chronogramme.
L’homme politique, Boubacar Siddighy Diallo a félicité le premier ministre pour son franc parlé. « Le premier ministre a été réaliste et véridique. Aujourd’hui les guinéens ont besoin d’un chef qui leur dit la vérité. Et comme ça on peut trouver des solutions, quand ce qui est sur la table relève du vrai. Si les gens entendent qu’on leur mente de façon de leur donner une joie éphémère, dans ce cas ils peuvent n’est pas être d’accord » a, fait savoir le leader de l’IMP, avant de donner les raisons d’ un éventuel glissement de calendrier électoral.
«l’Être humain n’est pas parfait, on peut s’engager à faire une chose et demain, on se réveille avec une maladie, ou une anomalie ou un évènement qui peut impacter sur le bon fonctionnement des choses. Ce n’est pas mauvais de reporter les dates. Mais c’est mauvais de ne pas bien faire ce qu’on doit faire à ces dates là. La seule chose qui fragilise la cohésion sociale en Guinée, c’est les élections. À chaque élection les ethnies creusent un fossé énorme difficile à combler. Aujourd’hui les divisions politiques font que nous ne sommes pas une nation, on n’est un État, un pays, mais la notion de nation manque, parce que dans l’incompréhension on ne peut pas créer cette unité qui peut être appelée nation. Pour moi ce n’est pas une question de dates, c’est une question de faits”, soutient l’ancien conseiller de la transition de 2010.
Poursuivant son intervention, il trouve normal la dissolution des conseillers communaux dont leur légitimité et légalité qui pouvaient plus les permettre d’ être inéligibles ne tiennent plus; « C’est tout à fait normal. La constitution a fixé des délais pour chaque mandat. Au terme du mandat vous ne bénéficiez plus de la légitimité et de la légalité qui vous confèr le pouvoir à être réélu. Le seul garant du fonctionnement des institutions de la république, c’est le président de la république. Il peut prescrire toute mesure utile pour la bonne continuation du service public. Donc les délégations spéciales, c’est dans cet ordre idée elles ont été faites . Aujourd’hui c’est l’esprit CNRD : la refondation, la rectification institutionnelle, la fin de l’impunité… et ça commence déjà à rentrer dans le cerveau du guinéen”, rappelle-t-il et de conclure que l’entretien sur l’investiture du 5ème sénégalais et la participation du général Mamadi Doumbouya.
« C’est un sentiment de fierté. J’ai entendu sur TV5, au journal d’Afrique, dire quand ils ont parlé du président Mamadi Doumbouya, on dit qu’il a été plusieurs fois « ovationné » ça fait plaisir d’entendre cela. Aujourd’hui nous sommes en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Afrique. Et cette page là, c’est celle d’une nouvelle renaissance d’élite jeune. Du Niger, au Burkina, au Mali, en passant par la Guinée, il y a des jeunes qui ont pris le pouvoir par les voies les plus fortes. Mais ils ont prôné les idées les plus louables, c’est pourquoi ils jouissent d’une légitimité. Au Sénégal, il y a eu une révolution démocratique qui s’est opérée et le changement qui s’est opérée. Certains ont pensé que, ceux qui ont fait les coups d’État n’étaient pas les bienvenus au Sénégal, mais que les sénégalais avaient la fierté d’inviter les jeunes auxquels ils veulent ressembler dans leurs réformes. Ça veut dire que nos présidents sont sur une bonne voie, même s’ils sont venus par coup d’Etat”, mentionne Boubacar Siddighy Diallo président du parti UMP.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176