Lancement officiel des travaux de la première édition du Réseau pour la bonne pratique du journalisme en Guinée (RBPJ-GUINÉE). C’est dans un réceptif hôtelier de la capitale que la cérémonie a été lancée ce jeudi 4 Avril 2024. C’est dans l’optique d’outiller les hommes de médias à éviter les pratiques qui ne vont pas dans le sens du respect de l’éthique et la déontologie et surtout pour le respect de la vie privée.
Placée sous le thème: ” Journalisme et la protection de la vie privée des personnalités publiques”, à cette occasion, les différentes interventions des panélistes composés de journalistes, les hommes de droit, des syndicalistes ainsi que la directrice de l’OPROGEM ont marqué la rencontre.
Le coordinateur du Réseau pour la bonne pratique du journalisme en Guinée est revenu sur la quintessence et l’objectif visé par la structure. «La presse guinéenne traverse un moment très difficile. Nous avons constaté ces derniers temps assez de plaintes contre les journalistes au niveau de la HAC ou aux postes de police. On s’est dit que le moment est opportun pour mettre en place une plateforme afin que les journalistes se retrouvent pour discuter de temps en temps sur les problèmes d’éthique et de déontologie du métier du journalisme. Nous avons aujourd’hui des confrères qui sont sur la suspension, suite à des émissions liées à la vie privée et ça pose problème sur l’exercice du métier du journalisme », a indiqué Toumani Camara.
Alpha Abdoulaye Diallo, l’un des panélistes a abordé les deux thèmes qui étaient à l’ordre du jour. Pour lui, « Le journaliste est un homme. Le journaliste fait des erreurs, mais lorsque le journaliste travaille en équipe, lors qu’il a un accompagnement rédactionnel, lorsqu’il a l’obligation de respecter les standards, en ce moment là, il lui ait très difficile de glisser, très difficile d’être un mauvais journaliste… » a-t-il mentionné, avant de revenir sur la question de la protection de la vie privée qui fait la une. À ce propos, dira- t- il, «La loi sur la cybercriminalité doit être comme la loi L002. Il faudrait qu’on l’est, qu’on en fasse comme notre livre de chevet, comme notre livre de rédaction”, a souligné le journaliste.
La Directrice de l’OPROGEM, Marie Gomez a pour sa part invité les journalistes à jouer pleinement leur rôle d’informateur et d’éducateur. « Le Journaliste doit savoir qu’il est aussi justiciable. Il a pour rôle d’informer, de distraire, mais aussi d’éduquer. Il doit donc être bien cadré et être un bon exemplaire ».
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176