Le FNDC Politique -coalition à laquelle appartient l’UFR de Sidya Touré- a signé un communiqué dans lequel il dit noter un effort du nouveau Premier ministre Amadou Oury Diallo de nouer le dialogue avec les acteurs politiques. Déplorant par la suite le cadre de dialogue proposé et le glissement du chronogramme annoncé.
“Une délégation du FNDC POLITIQUE composée du Vice-Président de l’UFR, Boubacar BARRY et du Conseiller Juridique du MoDeL, Malal BAH, a pris part à la rencontre initiée par le nouveau Premier Ministre le lundi 25 mars 2024 à l’auditorium de la Primature.
Le message du Premier Ministre s’est articulé autour des points suivants :
Le Premier ministre a exprimé sa volonté d’organiser des échanges périodiques avec les acteurs politiques, socioprofessionnels et économiques sur les grands enjeux du moment ;
Il a fait le point sur le processus de transition et son niveau d’avancement, notamment, en ce qui concerne la mise en œuvre du Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC).
Il a relevé qu’en raison des contraintes liées au chronogramme, seul le référendum serait organisé en 2024, le retour à l’ordre constitutionnel étant prévu non plus en 2024 mais en 2025 ;
Il a affirmé sa volonté d’apporter une réponse appropriée à la demande sociale et à la demande de dialogue inclusif pour apaiser le climat social.
Pour terminer, le Premier Ministre a invité les trente-six (36) coalitions politiques qui ont pris part à la rencontre à s’impliquer davantage dans la sensibilisation et la mobilisation des populations autour du RAVEC.
Le FNDC POLITIQUE note un effort du nouveau Premier Ministre de nouer le dialogue avec les acteurs politiques. Toutefois, il déplore le cadre de dialogue proposé et surtout le glissement du chronogramme annoncé par le Premier Ministre sans aucune concertation.
Le FNDC POLITIQUE exhorte les autorités à s’en tenir au respect strict du chronogramme fixé avec la CEDEAO afin que la transition prenne fin en décembre 2024.
Le FNDC POLITIQUE invite ses militants, sympathisants à rester vigilants et mobilisés pour que le retour à l’ordre constitutionnel puisse se faire conformément aux engagements du CNRD et de la CEDEAO.”