Le nouveau Premier Ministre a tenu ce mercredi, 13 mars 2024 sa toute première conférence. Elle a eu lieu au porte-parolat du Gouvernement sis à Kaloum, centre ville des affaires du pays. Devant les journalistes, le patron de la primature s’est exprimé sur la question de délestage du courant dans le grand Conakry. En compagnie du Directeur général de l’Électricité de Guinée ( EDG) et leSecrétaire général par intérim du département de l’énergie et des hydrocarbures.
À l’entame, il a d’abord regretté les événements malheureux de Kindia, à la suite de la manifestation contre le manque de courant qui a causé deux (2) morts tous adolescents, des blessés et des pillages
“ Si on était informé de cette situation, les mesures idoines seraient prises pour ne pas en arriver là “ , a mentionné Bah Oury.
Poursuivant, Amadou Oury Bah, a également mis un accent particulier sur le sens de la communication. Pour lui, l’un de ses plus grands chantiers ce serait le partage de l’information via les médias pour éviter à la population la désinformation.
” La gouvernance d’aujourd’hui va de paire avec la communication. Si on ne communique pas, il va de choix avec d’autres types de médias qui vont se charger de communiquer à notre place. Donc il faut mieux communiquer pour être audible, pour ne pas qu’il est d’interprétation “, a souligné Bah Oury.
Sur la thématique principale de cette conférence portant essentiellement sur la situation en desserte du courant, le Premier Ministre a dans son allocution, cité trois axes principaux conduisant au délestage du courant, tout en mentionnant quelques pistes de solutions allant permettre d’approvisionner ou de stabiliser le peu d’électricité qui existe .
“ Il faut que nos compatriotes comprennent dans quelle situation nous sommes ? Est-ce que nous avons une volonté d’empêcher que les citoyens guinéens puissent bénéficier disons du courant électrique ? Nous disons non. Pourquoi ? Premièrement, nos barrages n’ont plus suffisamment d’eau pour différentes raisons. Et ceux qui font les voyages autour des barrages de Souapeti et Kaleta peuvent le constater. Le niveau d’eau est particulièrement bas. Continuer à utiliser cette eau, c’est de prendre le risque de rendre ces barrages inutilisables et ce serait une grande perte pour la communauté nationale et le patrimoine en termes d’infrastructures de notre pays. Le niveau d’eau a atteint un point d’alerte qui oblige à agir avec parcimonie jusqu’à ce que la situation puisse s’améliorer “ a mentionné le PM.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176