C’est au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi, 2 mars 2024 à la maison régionale de la presse qui l’annonce a été faite par Marwane Baldé le patron des poursuites au tribunal de première instance de Kankan. Il s’est agi de la suspension d’un officier de police judiciaire en service à la direction régionale de la police pour plusieurs chefs d’accusations, notamment pour manquement aux obligations d’officier de police judiciaire dans le cadre de ses relations avec le procureur de la
Cet officier selon le procureur du parquet d’instance de Kankan, est également impliqué dans la commission d’une infraction à la loi pénale, à savoir la corruption. Selon les explications, qu’il a aussi agit en dehors de la loi, en ayant pourtant connaissance d’une infraction au sein de son service, sans en informer immédiatement le procureur de la République, comme le prescrit la loi.
” Aucune mesure de garde à vue n’a été notifiée au suspect. Et pire encore, pour sa remise en liberté, le suspect a été sommé de payer une somme de 5 millions de francs. Pour le convaincre, on lui a dit que le procureur de Kankan était déjà informé. Pour l’intimider, ils ont mis un téléphone à son oreille et ont fait semblant, avec des complices, d’être en contact avec moi. Le suspect a pris peur et a finalement payé la somme de 2 millions de francs guinéens”, a fait savoir le procureur M. Marwane Baldé.
Dans un entretien récent entre le parquet général et les OPJ du ressort judiciaire de la Cour d’Appel, les officiers de police judiciaire ont été sommés de travailler conformément à la loi. C’est pourquoi le procureur n’a écarté l’opinion de juger l’officier de police, et ses complices de service seront cités devant la Cour d’Appel en matière correctionnelle. Aux dires du procureur, ils seront jugés conformément à la loi.
” Le code de procédure pénale reconnaît un privilège de juridiction aux officiers de police judiciaire au même titre que les magistrats. Ils ne sont pas jugés de la même manière que les autres citoyens. C’est seulement devant la cour d’appel qu’ils comparaissent. Le procureur général doit citer cet officier et ses complices pour manquement et infractions à la loi pénale.
L’empereur des poursuites a abordé plusieurs questions dont entre autre la diffusion des vidéos obscènes à caractère privé et l’interpellation des maires dont 70 % sont déjà entendus”, a t’ilconclu.
De Kankan, Laye Famo Condé pour investigatorguinee.com

