Au total 50 personnes de professions différentes viennent de bénéficier une formation en hygiène, sécurité et en environnement communautaire (HSEC), Jeudi 16 février 2024. Cette cérémonie de renforcement des capacités a été présidée par la directrice générale des pensions militaires et anciens combattants.
La formation va s’élargir sur deux jours, du 16 au 17 février 2024. C’est dans le cadre d’apporter une main fraternelle en matière de formation pour la jeunesse, dans le but d’être apte aux critères des marchés de l’emploi en Guinée. C’est dans cette optique que la structure ARCOM en collaboration avec le cabinet de formation HSEC Traning & Services contribue à la qualification des jeunes à l’occasion de sa 6ème édition de distinction, d’où des séances de formation se tiennent dans le cabinet de HSEC sis à la minière.
Le directeur général de la structure ARCOM, Eugène Capi Balamou est revenu sur ce qui a prévalu à la formation des 50 participants. « On s’est dit que les jeunes guinéens ne sont pas formés sur les nouvelles notions. Les nouvelles notions qui peuvent les permettre d’accéder aux emplois décents. On s’est dit qu’il est impérieux de pouvoir former les jeunes que ça soit civilo-militaires, afin qu’ils soient outillés sur les nouvelles notions qu’ils ne connaissent pas », a-t-il indiqué.
Poursuivant son allocution, le directeur d’ARCOM est aussi revenu sur une problématique accablante liée au manque de qualification de la jeunesse pour le marché d’emploi. “On a tendance à dire qu’en Guinée il n’y a pas d’emploi, je ne suis pas d’accord. Il y a l’emploi, mais l’emploi en Guinée est assermenté, c’est-à-dire il faut une formation impeccable et professionnelle. Les jeunes guinéens se contentent seulement de leurs diplômes universitaires. Je préfère une formation séquentielle pour aboutir à un emploi décent, que d’avoir un master 2”, soutient Eugène Capi Balamou
A la question de savoir si les deux jours de formation pourront permettre aux récipiendaires d’être aptes sur le marché d’emploi? Diallo Abdoulaye 2, gérant principal du cabinet de HSEC Training & Services précise . « Le standard international voudrait qu’une formation en premier secours certifiant soit entre 12h à 14h. Et effectivement, nous avons pris les 16h avec beaucoup de cours et beaucoup de formateurs. Nous estimons avec ceux qui vont valider les textes pratiques surtout qu’ils recevront les certificats du premier secours » a-t-il mentionné
Il faut rappeler que cette formation de deux jours a été financée par la directrice générale des pensions militaires et anciens combattants de Guinée
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176