Selon les Saintes Ecritures, au commencement du christianisme, ce rite des cendres n’était pas directement associé au début du Carême. Vers l’an 300, il fut adopté par certaines Églises locales et intégré au rite d’excommunication temporaire ou de renvoi des pécheurs publics de la communauté. Ces personnes s’étaient rendues coupables de péchés ou de scandales « majeurs » : apostasie, hérésie, meurtre et adultère (considérés comme des péchés « capitaux »). Depuis lors, à chaque mercredi appelé mercredi des cendres et entre le 4 février et le 10 mars, en fonction de la date de Pâques, les fidèles chrétiens pratiquant reçoivent un signe de croix sur leur front. Quelles sont l’origine et la signification religieuse de la du cendres qui s’est généralisée dans l’Église catholique à partir du XIe siècle ?
Les cendres qui proviennent des rameaux de l’année précédente, brûlés pour l’occasion, sont déposées sur le front des fidèles. Cette coutume de se couvrir la tête de cendres, à l’origine de se revêtir aussi d’un sac est une ancienne pratique pénitentielle qui remonte au peuple hébreu.
Ce mercredi, 14 février 2024, les fidèles de la Paroise Saint Charles Lwanga de Sonfonia, située dans la Commune de Ratoma n’ont pas dérogé à cette règle. Venus très nombreux, ils ont à tour de rôle reçus ce signe, marquant l’entrée officielle dans le jeûne chrétien qui va durer pendant 40 jours sans compter les dimanches.
Pendant cette période de pénitence, ces fidèles sont appelés à mettre en pratique les trois recommandations notamment: le Jeûne, l’Aumône et la Prière.
Sâa Mellano