C’est suite à la manifestation ce jeudi 18 janvier 2023 appelée par le syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG) contre la restriction des réseaux sociaux et le retrait de certaines radios et télés dans le bouquet Canal+ que des hommes de médias ont été interpellés à Conakry, précisément à la maison de la presse, lieu qui était indiqué comme point de depart de la manifestation. Malheureusement les choses ont tourné au vinaigre. Les forces de l’ordre ont aussitôt barricadé toutes les deux voies qui rallient la maison de la presse.
7 journalistes sont arrêtés dont une fille. Et une trentaine d’autres séquestrés à la maison de la presse, sise à la minière. Ces derniers ont regagné leurs domiciles cette nuit aux environs de 20h. Interrogé, Maître Salifou Béavogui revient sur cette situation inquiétante. “Ils ont été entendus et ils seront déférés demain pour leur jugement”, a indiqué l’avocat des journalistes.
Sur le nombre, il précise qu’ils sont au nombre de sept(7) personnes dont une fille. “Il y a 5 personnes qui sont au commissariat urbain de Madina et deux autres sont à la brigade de recherche à kipé. Et j’apprends que d’autres ont été séquestrés à la maison de la presse”, regrette Me Béavogui.
Ousmane Baldé, journaliste du site le Renifleur 224 joint au téléphone par notre rédaction dans la journée quasi- désemparé à répondu, “Eh François nous sommes toujours là”, avant de couper court à l’échange téléphonique.
Aux dernières nouvelles, c’est verd 20h que nos confrères séquestrés ont été libérés.
François Lelano pour insvestigatorguinee.com 621498176
