Maintenant qu’il reconnaît la paternité de cette demeure imposante, le débat tourne désormais autour des conditions d’acquisition : est-ce un achat en cash ou un prêt hypothécaire ? La première option est plus plausible. Pourquoi ?
Aux États-Unis, les conditions à remplir pour acheter une maison en espèces sont généralement moins strictes et le processus très simple qu’avec un prêt hypothécaire. Mieux, un étranger qui ne dispose pas d’un credit history, ne peut pas emprunter auprès des banques américaines. Le credit score alimente en effet, l’historique propre à chaque résident américain possédant un numéro de sécurité sociale.
Il s’agit donc de l’Indice de solvabilité et c’est au quotidien que le Credit Score peut affecter significativement votre capacité à obtenir un prêt, à louer un appartement ou même à vous qualifier pour un emploi. Et, ce score à 3 chiffres est généralement compris entre 300 et 850. Mais même avec un score de 650 vous n’êtes pas crédible. Alors, l’on se demande comment est-ce possible que M. Doumbouya qui ne réside pas aux USA depuis quelques temps peut bénéfice un prêt hypothécaire ? S’il a réussi à le faire, cela suppose une falsification de documents. Ce qui peut le rattraper tôt ou tard.
Des esprits malins diront certainement qu’il y’a d’autres solutions en s’adressant par exemple aux banques étrangères. Oui c’est possible ! Sauf que dans la plupart des pays notamment en France, il y a une condition : vous devez disposer d’un patrimoine situé en France. Ainsi, vous vous engagez à appliquer cette l’hypothèque sur une partie de votre patrimoine en France.
Une autre solution, c’est d’avoir des actions ou des parts dans une société. Vous pouvez les utiliser afin de réaliser un nantissement de valeurs mobilières. Est-ce l’option utilisée par le directeur général de la SONAP ? C’est possible. En effet, en octobre 2022 soit deux mois avant l’acquisition de la villa de Katy à Texas, il a créé la société de Consulting “Motherland Consulting Agency LIc” dont sa femme qui serait tresseuse aux États-Unis est co-manager et un certain Ali Sylla, ivoirien de nationalité, comme agent. Selon des sources, il s’agirait d’une société écran qui aurait servi à faire transiter des fonds avec de fausses factures de consulting. Le nommé Ali Sylla est d’ailleurs très connu pour ces genres de business à Texas (blanchissement d’argent).
Le passé de “Papson”, le sobriquet d’Amadou Doumbouya à Texas ne plaide pas aussi en sa faveur. Avant son retour en #Guinée, il vivait en location dans un appartenant de deux chambres et salon à Westheimer Road Houston. A l’époque, il travaillait pour la prison de l’Etat de Texas.
Comment en un laps de temps, il est devenu riche au point de s’offrir une telle demeure ? That’s the question…
Konaté Facely