L’inspection régionale de l’environnement et du développement durable en collaboration avec l’inspection régionale de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables et l’inspection régionale de la jeunesse et des sports sous l’appui technique et financier de l’UNICEF renforcent les capacités de deux cent quarante (240) personnes, dans la région de kankan.C’est la salle de formation de la maison des jeunes qui a servi de cadre à cette formation sur la participation des jeunes et adolescents, y compris des femmes de Kankan dans la lutte contre le changement climatique dans les zones frontalières de la région de kankan.Dans son allocation, Ibrahima Kouyaté, représentant de l’inspecteur régional de l’environnement et du développement a exprimé la volonté du département à la mise en œuvre de ce projet qui est d’une importance capitale.“Vu la situation de l’état de dégradation de notre environnement dans la région de kankan, nous avons jugé nécessaire de mettre un projet en place qui peut faire contribuer tout le monde surtout les jeunes. On a vu depuis que des dizaine d’années les jeunes ne sont pas impliqués dans la protection de l’environnement. On a donc jugé nécessaire à travers ce projet de viser les zones frontalières comment nos communautés là peuvent s’adapter, comment impliquer les jeunes filles et garçons y compris nos mamans dans la protection de l’environnement? C’est sur ce, on a initié ce grand projet là et on l’a soumis à travers trois(3) services concernés à savoir l’inspection régionale de l’environnement et du développement qui est porteuse du projet, en collaboration avec l’inspection régionale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables et l’inspection régionale de la jeunesse et des sports. On a mis en place ce projet pourqu’on puisse aider nos communautés à s’en sortir et à s’adapter au changement climatique vue les effets néfastes qui sont là. Vu l’importance de ce projet, nous sollicitons auprès de tous les participants et participantes d’accorder le maximum de sérieux à ce projet pour bien suivre la formation pour la sauvegarde de notre écosystème”, a-t-il indiqué.En procédant au lancement officiel de cet atelier de renforcement de capacité, la directrice préfectorale de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables, Aminata Kaba a tout d’abord souhaité la bienvenue aux participants avant d’évoquer les enjeux.“Permettez- moi au nom de mon inspectrice régionale de vous souhaiter la bienvenue à cette dernière étape de formation de cent quatre vingt ( 180) jeunes filles et garçon et de soixante (60) femmes sur la citoyenneté, la protection de l’environnement, les aléas climatiques. Ensemble nous allons exploré les moyens innovants et inspirants pour aspirer à un avenir durable ou chacun d’entre vous joue un rôle essentiel dans la préservation de notre environnement. Engageons nous dans cette démarche enrichissante pour construire un monde où la contribution des femmes et jeunes à la protection de l’environnement est pleinement reconnue et célébrée. La présente formation des jeunes filles et garçons y compris des femmes qui est soutenue par le projet promotion de la participation des jeunes y compris des femmes dans la lutte contre le changement climatique dans les zones frontalières de la région de kankan vous offre une opportunité de disposer des outils efficaces d’intervention sur le terrain. La dégradation de notre environnement est une réalité et les personnes les plus vulnérables face à cet aléa sont nous les jeunes et les femmes. Les jeunes, par ce que l’avenir c’est vous et elle commence maintenant, les femmes par ce qu’elles dépendent des ressources naturelles vulnérables aux effets du changement climatique et c’est à elles qu’incombent les collectes de l’eau, de bois de chauffage et de la nourriture. Notre implication dans cette lutte constitue un devoir pour chacun de nous filles, garçons et les femmes. Nous remercions l’UNICEF pour l’appui apporté à l’inspection régionale de l’environnement, à l’inspection régionale de la jeunesse et à celle la promotion féminine pour la mise en oeuvre de ce grand projet innovant dont la pérennisation sur une période pour vous les participants. Nous remercions l’esprit de collaboration avec les autres services techniques dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet. Pour finir, je vous remercie pour l’importance que vous avez bien accordé à cette séance de formation”.
Du côté des participants, c’est un espoir qui se fonde déjà au sortir de cette formation. “En tout cas, on se réjouit de la formation par ce qu’on vient apprendre, c’est vrai c’est pas trop nouveau pour nous, mais ça nous permet de nous positionner beaucoup plus afin de protéger notre environnement. Par ce que, vu l ‘allure dont nous sommes entrain de partir il faut vraiment l’implication de tout un chacun pour que nous ne vivons pas ce que les autres vivent par exemple le Mali aujourd’hui. Donc, il est tant que nous jeunes, nous nous donnons la main pour vraiment reduire voir même mettre fin aux coupes abusives des bois et voir même les feux de brousses pour maintenir notre environnement stable pour que nous vivons aussi longtemps dans cette merveilleuse localité”.“Au sortir de cette formation, on souhaite que ces genres de formation soient multipliées par ce que c’est pas toute la jeunesse qui a eu la chance de venir participer à cette formation. Que ça soit élargie par tout dans le pays pour que tout le monde soit au même niveau d’information. En tout cas nous- nous engageons à faire la restitution dans nos différentes structures pour que nous puissions être au même niveau d’information dans le cadre de la protection de notre environnement”, a déclaré cette participante Fanta camara.Il faut tout de même rappeler que ce projet touche la commune urbaine de kankan, les communes rurales de Dialakoro, de Doko, de Niagassola, de Banko et de siguirini.
Kankan, Laye Famo Condé, pour investigatorguinee.com