Il faut avoir le courage de dire et de constater que cette transition en Guinée devient préoccupante, dans la mesure où nous y assistons aux brouillages des ondes de plusieurs radios privées, mais également au retrait de la télé djoma sur canal+.
D’ailleurs, il faut dire que le président de la HAC est resté durant un peu plus de 24h dans un silence agaçant qui entrave l’epanouissement de la democratie dans notre pays. À cela, il faut ajouter l’interdiction systématique du droit de manifester consacré par les textes internationaux et la charte de la transition. Il faut dailleurs rappeler que le peuple est en train de faire une traversée du désert, mais ensuite vivre dans une pauvreté galopante.
Des journalistes convoqués de manière récurrente et la perturbation de l’Internet. Au regard de tous ces probl èmes, l’on peut dire que la liberté de la presse est en peril ou encore les activistes de la société en général à tors ou à raison sont contraints à l’exil.
Cependant, il faut déplorer le retard de synergie d’action entre les journalistes en vue de prendre des mesures fortes, même si à partir de la semaine prochaine des mesures de riposte sont annoncées par les associations de presse et le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, afin de faire fléchir les brouillages de radios qui persurent.
Amara Traoré

