Une menace plane sur la presse guinéenne depuis quelques temps. Entant que citoyen libre, auditeur et téléspectateur de ces deux médiums, comme d’autres consmmateurs d’informations, assistons désespérés et sans aucune explication officielle aux brouillages des radios de fim et djoma Fm.
Nous condamnons ce vide dans notre quotidien. Un tort dont le seul but ultime est de restreindre injustement le droit à l’information chez nous pauvre citoyens déconnectés de la marche de notre république pendant cette période de transition. Le baillonnement de la liberté de la presse, celle d’expression consacrée par la charte taiillée sur mesure est une violation de cette dernière. À cela s’ajoute les multiples menaces des journalistes dans l’exercice de leur metier.
En effet, il faut dire avec force que la liberté de la presse, le principal moteur de la consolidation de la democratie et du développement se porte mal ces derniers temps en Guinée, laissant inquiétude et interrogation sur l’indifférence du pouvoir face à certains agissements.
Il est donc impératif pour les autorités de laisser la latitude à chaque citoyen de s’exprimer librement sur les sujets qui polarisent notre société tout en respectant les limites de la loi en matière. Il faut d’ailleurs mentionner à cet égard que cette liberté d’expression est consacrée par les lois de notre pays y compris charte élaborée par le CNRD, mais par malheur, foulée au sol.
Il faut par ailleurs rappeler et insister sur la conduite de la transition qui continue de susciter toutes les préoccupations quant au respect des libertés individuelles et collectives, mais également la dignité humaine. Comme le disait une auteure: “il ya une chose que jai aimée avec passion, c’est la dignité humaine”.
Cest pourquoi le moment est venu de faire front commun contre cette la junte qui cloue au bec toutes les voix disonnantes. Nous manifestons notre plein soutien aux médias victimes de cet acte de sabotage et d’atteinte aux droits des citoyens.
Par Amara Traoré, Auditeur