La brouillage des signaux de certains médias provoque une indignation générale en Guinée. Le milieu des médias n’est pas le seul à condamner cette pratique antidémocratique. C’est le cas de FIM FM et de DJOMA FM qui ont suspendu leurs programmes. Et c’est l’Etat entant que garant des libertés et droits qui est pointé. Cette réalité qui n’est pas une première sous la junte militaire du CNRD est condamnée par l’ancien premier ministre guinéen en exil à l’étranger.
Cellou Dalein Diallo apporte son soutien à ces deux groupes de médias et encourage les professionnels de médias à défendre la liberté de la presse. “Je tiens à exprimer tout mon soutien et ma solidarité avec les Groupes Fréquence Médias (GFM) et Djoma dont les émissions font actuellement l’objet de sabotages par les autorités”, a écrit le leader du l’UFDG dans un message posté sur sa page Facebook.
“Ces pratiques récurrentes, commanditées par le Pouvoir, ne visent qu’à museler la presse et à faire taire toutes les voix disonnantes en violation des lois de la République et des engagements internationaux de notre pays”, a condamné le leader de l’Union des Forces démocratiques de Guinée(UFDG).
Pour y pallier, il encourage les hommes de médias à se mobiliser pour défendre la liberté de la presse aujourd’hui ménacée. “J’encourage les Organisations professionnelles, le Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) et tous les journalistes guinéens à se mobiliser pour défendre la liberté de la presse et le plein exercice de leur noble métier”, a-t-il soutenu.
Ce mardi les associations de presse ont décidé de se retrouver au siège de la haute autorité de la communication, où des mesures fortes devraient être annoncées.
Karifa Traoré Kimpess pour investigatorguinee.com