Le Comité national de lutte contre le VIH/SIDA était face aux journalistes, ce mercredi 22 Novembre 2023 à la maison de la presse, pour présenter le rapport mondial 2022 de l’ONUSIDA sur la riposte contre le VIH/SIDA. Selon ce rapport présenté aux médias, le Covid-19 et d’autres instabilités ont perturbé les services de santé dans une grande partie du monde, ce qui a affecté malheureusement des millions de couches vulnérables au VIH/SIDA.
Dans le même rapport, il est indiqué que les nouvelles infections au VIH ont diminué dans le monde l’année dernière. La baisse n’a été que de 3,6% par rapport à 2020. Ce qui constitue la plus faible réduction annuelle depuis 2016. Dans l’optique de freiner ou d’éradiquer cette maladie s’il faut, la présidente des personnes vivant avec le VIH en Guinée et le réseau des personnes infectées et affectées par le VIH a sollicité l’implication des journalistes surtout des femmes journalistes pour lutter contre le VIH/SIDA.
“Vous les femmes qui organisez les émissions dans des radios. Vous avez bien suivi que le VIH a tendance à être feminisé. Ça ne vous fait pas mal vous les femmes ? et surtout qu’il y a beaucoup de femmes dans des maisons de presse”, s’est-elle interrogée.
Pour elle, cette lutte ne peut pas se mener sans la presse dans sa globalité, d’où sa sollicitation des émissions à grande envergure sur la riposte contre le VIH/SIDA. ” J’écoute souvent les émissions dans les radios en Guinée, mais je vois que tout est focalisé sur la politique. Tout le monde suis la politique et non seulement, on ne peut pas atteindre l’objectif sans l’implication des journalistes. C’est vrai que nous menons les activités de quinzaine, mais ça ne suffit pas, on ne peut pas atteindre tous les points focaux en Guinée. S’il y a une émission qui passe dans les radios, pour ceux qui n’ont pas eu le temps de nous écouter dans les marchés, dans les points focaux pour la sensibilisation, peuvent voir ça à la télé. On veut vraiment qu’il y ait des émissions comme l’émission de “tonton Émile Katy” à l’époque qui était beaucoup suivie. Tu ne peux pas vaincre une maladie dont tu n’as pas toutes les informations”, a mentionné Madame Ramatouraye Souaré
François Lelano pour insvestigatorguinee.comme 621498176