L’humanité célèbre le 02 Novembre de chaque année, la journée internationale des morts. Une occasion pour chaque fidèle de participer à l’assainissement du cimetière, où reposent nos proches ou parents et formuler des prières et bénédictions pour que leurs âmes reposant à jamais en paix.
C’est dans cette perspective que, l’évangéliste Marie Sovogui profite chaque année de cette journée mémorable pour faire la prophétie en communiquant avec des morts et en interprêtant des messages entre les morts et les vivants. Cette année 2023, elle n’a pas dérogé à la règle. Marie Sovogui s’est rendue au cimetière Cameroun pour parler avec les morts.
“C’est une journée internationale, qu’on appelle commémoration des morts, un jour spécifique pour nos parents qui nous ont déjà quitté. C’est un jour qu’on les montre qu’on ne les a pas oublié. L’âme ne meurt pas, c’est le corps qui pourrit et qui se transforme en poussière. Mois je communique avec leur esprit. C’est depuis 2015 à Boffa que j’ai compris que j’avais ce don là. À Boffa, les gens s’alignaient et je prenais trois personnes de chaque côté, chacun disait ses intentions et je disais exactement ce qu’ils ( morts) m’ont dit. Moi ce sont mes amis, je communique avec eux. Que tu sois chrétien ou musulman, je leur parle de la manière que je suis entrain de vous parler”, a souligné Marie Sovogui.
Poursuivant son intervention, elle a indiqué que son mécontentement vis à vis de l’insalubrité qui gangrène nos cimetières, illustration celui du quartier Cameroun.
“Cette année, je ne suis pas contente comme l’année dernière. Tous les deux côtés étaient propres. Cette année j’ai trouvé que le côté musulman n’est pas assaini, le côté chrétien passable. Je recommande au gouvernement, une moins d’assainir ce lieu trois(3) fois par an, de déléguer des équipes pour assainir nos cimetières. Si nous lavons leur maison (tombeau) c’est une fierté pour eux, c’est comme ci on les lavait. J’invite tout un chacun de venir nettoyer ici, ils sont proches de Dieu”, a invité la messagère et sage femme de profession, avant de revenir sur les derniers échanges avec les esprits
“Cette année j’ai échangé avec eux. Tout ce que je peux dire, le bonheur du pays n’est pas personnel, c’est l’avenir de tout un chacun. Si tu vois quelqu’un faire le bon travail, laisse lui terminer. Gérer un pays ou une famille, n’est pas facile “, a conclu l’évangéliste Marie Sovogui.
François Lelano pour investigatorguinee.com 621498176