Rien ne va plus au sein du SLECG. Réunis ce mercredi 1er novembre en assemblée, le bureau exécutif s’est fendu d’une déclaration rendue publique par Andrien Gbamy. Les membres du syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), version Aboubacar Soumah recuse leur secrétaire général et exige la tenue d’un congrès, prévu les 14 et 15 novembre 2023. Pour eux, le mandat d’Aboubacar Soumah est arrivé à terme il y a de cela plusieurs mois.“Enseignantes et enseignants de Guinée, nous devons prendre notre destin en main. Le SLECG qui, hier a connu la grandeur et a défendu vaillamment et efficacement les intérêts matériels et moraux des enseignantes et enseignants, aujourd’hui est en train de traverser une crise sans précédent. Face à cette situation, nous devons nous unir et regarder dans la même direction, d’oublier le passé et construire l’avenir par la philosophie de la tolérance et du pardon”, souhaitent les membres des deux SLECG, celui dirigé par Aboubacar Soumah et dame Kadiatou.
“Conscients du danger de la division que nous membres des deux (2) bureaux exécutifs Nationaux et les Secrétaires Généraux des Unions Communales et Préfectorales du SLECG avons décidé unanimement d’unir les efforts des deux (2) SLECG pour faire un seul SLECG en vue de défendre les intérêts des enseignantes et enseignants de Guinée. Cette unification est souhaitée par l’ensemble des enseignants de Guinée. Mais face à cette situation il y a des réticences. Les Bureaux Exécutifs Nationaux des Unions Communales et Préfectorales du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée SLECG. Considérant l’engagement des Bureaux Exécutifs Nationaux des deux (2) factions du SLECG à aller à l’unité avec l’ensemble des structures à la base. Considérant l’initiative des secrétaires Généraux des Communes et des Préfectures avec l’appui des anciens du SLECG, allant dans le sens de la réconciliation et l’unification. Considérant le mal profond aux conséquences dommageables que cette scission a entrainé dans le fonctionnement du SLECG durant Cinq années.
Considérant la volonté de l’ensemble des enseignantes et enseignants d’aller à une unification sincère pour sortir de cette situation.
Considérant le regret ressenti aujourd’hui par les deux factions devant ce bicéphalisme qui leur a porté ombrage toute cette période durant;Considérant les courriers déposés par vingt-sept (27) secrétaires Généraux des Unions Préfectorales sur trente-trois (33) et de trois (3) Unions Communales sur cinq (5):
Considérant les courriers adressés aux deux (2) secrétaires Généraux des deux factions du SLECG (Camarade secrétaire Général Aboubacar SOUMAH et Camarade Secrétaire Générale Kadiatou BAH) les sensibilisant sur cette question et leur demandant de faciliter la réconciliation en tant que facteur incontournable pour l’organisation d’un congrès inclusif dans les meilleurs délais.
Nous membres des deux (2) Bureaux Exécutifs Nationaux des factions du Unions Communales et Préfectorales invitons les deux secrétaires Généraux à organiser un congrès inclusif du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, ce, conformément aux textes (statuts et règlement intérieur);
A cet effet, nous demandons aux deux (2) Bureaux Exécutifs de prendre toutes les dispositions pour la tenue d’un congrès avec l’ensemble des démembrements du SLECG”, peut-on lire dans la déclaration des des deux SLECG.
Comme ine réponse du berger à la bergère, Aboubacar Soumah, le secrétaire général du SLECG n’a pas tardé à sortir ses griffes. Qualifiant les deux structures syndicales de manipulées et il accuse nommément les camarades syndicalistes Abdoulaye Camara du SLECG et Kadiatou Bah. L’homme dit avoir encore la base derrière lui.
«Ce n’est pas eux qui m’ont élu, c’est l’ensemble des secrétaires généraux des différentes préfectures qui m’ont élu. Donc c’est un groupe manipulé par d’autres syndicats. Moi c’est l’ensemble des préfectures des représentants des différents bureaux préfectoraux et communaux de toute l’étendue du territoire national guinéen. Donc ce n’est pas eux qui vont m’enlever. Ce n’est pas eux qui demandent l’organisation du congrès, il revient au bureau exécutif national sortant de programmer le congrès et cela, il faut des préalables. Il faut d’abord renouveler tous les bureaux des différentes communes, préfectures, c’est-à-dire partout où les bureaux du SLECG sont installés. Il faut les renouveler avant d’appeler à un congrès national. Donc c’est ce qu’on a commencé, il faut franchir ces étapes selon nos textes. Nous on agit conformément aux textes, ce n’est pas la pagaille et c’est des gens manipulés », s’est- il confié chez nos confrères de la Guinée info.