Nous vous le disions dans une de nos précédentes dépêches au sujet de la manifestation scolaire dans la matinée de ce mercredi 18 octobre 2023. Une grogne entre élèves du groupe scolaire Elhadj Ousmane Souaré et forces de maintien d’ordre à Lambanyi, dans la Commune de Ratoma.
Que s’est-il réellement passé dans ce conflit domanial?
Ce conflit a éclaté autour d’un d’espace de 6 cm. Interrogé, le Directeur du groupe scolaire Elhadj Ousmane Souaré a déploré la scène avant de dire sa part de vérité. « c’est un choque. Dans un pays où la base de tout développement est fondée sur l’éducation et qu’on voie un individu contre cette éducation, c’est choquant. C’est à 6h du matin que mon gardien m’a appelé pour me dire qu’il a vu 6 pick-up qui sont venus casser l’école. Il ( Samuel ) m’accuse d’être en complicité avec le chef de quartier concernant sa parcelle et que c’est l’Etat qui a pris sa parcelle lui promettant de lui restituer une partie et cela ne s’est pas passé comme prévu. Il va voir des gens pour les envoyer ici et venir casser notre établissement. C’est ce qu’il a fait ce matin et les élèves ont répondu. Nous avons trois(3) élèves en urgence, grièvement blessés et certains sont arrêtés par la gendarmerie en les poursuivant jusque dans le quartier. De surcroît, le chef de mission a demandé aux agents de les gazer, mêmes les tout- petits de la maternelle. J’étais obligé de libérer les enfants. Ils(les élèves)m’ont laissé entendre que si le mur n’est pas rétabli jusqu’à demain, qu’il n’y aura pas de circulation à Lambandji”, a alerté Ibrahima Diaby, Directeur du groupe scolaire Elhadj Ousmane Souaré.
Accusé d’être à l’origine des casses d’une partie de la cour de l’école et d’envoyer des services de maintien d’ordre pour gazer les enfants, Georges Samuel le propriétaire de la boite nie en bloc ces accusations. “Ils m’accusent pour rien, ce n’est pas moi qui ai donné l’ordre, c’est l’Etat. Les élèves accompagnés par certains jeunes du quartier sont venus chez-moi ce matin pour jeter des cailloux. Ils disent que je suis le responsable de la démolition de la cour de leur école. Je vais vous dire que ces gens- là m’accusent dans le vide, parce que c’est les responsables de l’habitat qui sont venus cocher la cour de l’école. Donc, vu le bar est proche de l’école, ils disent que c’est moi qui suis responsable de cette démolition. Non et non”, s’est- il justifié.
Le président du conseil de quartier de Lambanyi, Bangoura Mamadouba, accusé dans ce litige a aussi livré sa part de vérité. ” C’est à cause de cette route, il dit que l’Etat a fait l’aménagement, j’ai dis oui mais sur le papier. Le virage n’est pas loti. Donc si vous voulez l’application de l’aménagement sur ce point seulement, j’ai dit que c’est paradoxale. Je préfère que vous attendiez que l’Etat fasse une restriction, moi même j’ai écris pour qu’on fasse la restriction de tout le virage, il dit non que la route là doit être barrée et orientée de l’autre côté. Qu’on doit lui rajouter sur son terrain. Que le lotissement lui a donné cette route. Hier dans le bureau de madame la commissaire, j’ai dis que le moment est mal indiqué. Ils attendent que l’école ouvre ses portes pour venir démolir le mur. Pourquoi pendant les vacances tu n’as pas exécuté cela? Il(Samuel) dit non l’Etat n’était pas prêt ” a-t-il dit.
Il faut dire que la boîte de nuit a été vidée de son contenu par son propriétaire, malgré la présence des forces de l’ordre sur les lieux.
François Lelano pour investigatorguinee.com/ 621498176