Ce dimanche 10 septembre 2023, les membres des FVG se sont rendus dans les familles des cinq (5) jeunes qui ont trouvé la mort par balles, lors de la dernière manifestation, dans le grand Conakry le 5 septembre 2023.
La délégation était composée, des représentants de certains partis politiques, ainsi que certains leaders des organisations de la société civile. Tous réunis au sein des forces vives de Guinée, ils étaient aller compatir aux douleurs des parents des jeunes tués à la fleur de l’âge lors de la dernière manifestation à la faveur de l’an 2 du CNRD. Il s’agit de Thiernon Ousmane Diallo âgé de 19 ans, Ibrahima Sory Diallo 16 ans, Alhassane Bah 15 ans, Ousmane Bah 22 ans entre autres.“Cette traversée des forces vives aujourd’hui, c’est avec un coeur serré que les leaders ont décidé les mains dans les mains de venir partager les douleurs, mais aussi la compassion avec les familles pour des guinéens qui sont tombés uniquement pour avoir crû à la république, parce qu’ils ont pensé que notre pays devrait se gérer autrement. Que nous devrons nous donner les mais pour que la Guinée soit gérée dans la justice, le respect des droits et des lois. La mission d’aujourd’hui était de venir partager la douleur et prier pour les âmes perdues qui ont été fauchées dans le champ de l’action pour la défense de la république “. Et pour dire qu’ils ne sont pas tombés pour rien et tout sera fait par la grâce de Dieu, à ce que la république se connaisse en eux, la prospérité, la paix et l’intérêt suprême de la nation” a indiqué Abdoul Sacko.
Thiernon Ousmane Diallo, est l’une des victimes des manifestations du 10 mai dernier, décédé sous l’effets de la balle, à l’âge de 19 ans. Son Oncle Diallo Thiernon Mamadou Oury en larmes, a indiqué être satisfait de la présence des forces vives dans sa famille pour compatir à la douleur de cette dernière.
“C’est un sentiment de satisfaction. Nous ne sommes pas contents de la mort du petit. Nous sommes contents du fait que les forces vives de Guinée ont pensé à nous. Elles ont compati à la douleur que nous ressentons. A chaque fois que je pense à mon neveu, c’est mes larmes qui coulent”, regrette l’oncle de Thiernon Ousmane Diallo.
François Lelano 621498176 pour investigatorguinee.com