En deux (2) ans, l’Afrique a connu plusieurs coups d’Etats, notamment la Guinée, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Gabon récemment. Ces coups de force en Afrique s’expliquent par la mauvaise gouvernance, la dictature, les biens mal acquis et la corruption des présidents au pouvoir, le tripatouillage des élections, sont des causes des changements politiques, surtout en Afrique de l’Ouest.
Face à ces coups d’Etats, le président de la coalition politique dénommée ANC (Alliance nationale pour le changement), par ailleurs président du parti PCDIC (Parti Citoyen pour La Défense des Intérêts Collectifs) Hamidou Barry s’est penché sur cette réalité en disant que les putschs actuels en Afrique libèrent les populations Africaines longtemps bandées et assujetties par les présidents pour s’octroyer des troisièmes mandats en modifiant la constitution. Aussi, que les militaires bloquent plutôt les coups d’Etats civils.
“Au regard des coups d’Etats actuels en Afrique, les militaires libèrent les pauvres populations longtemps dupées par les dirigeants Africains. Nous n’apprécions pas les coups d’Etats, nous en tant que politiques, mais ces coups d’Etats sauvent les africains. La cause est que lorsque les Présidents africains font des modifications constitutionnelles pour s’octroyer des troisièmes mandats, le peuple Africain est victime de l’alternance au pouvoir, la corruption, la mauvaise gouvernance parmi tant d’autres”, denonce M. Barry.
Les militaires conscients bloquent les coups d’Etats civils effectués par les présidents en modifiant les constitutions pour faire trois mandats au pouvoir, fait- il remarquer avec des exemples illustratifs. “Pour le cas du Gabon récemment, le père et fils Bongo ont géré plus de 50 ans le pays en détournant des biens pendant que les jeunes et la population souffrent. Ils faut que ça cesse. Nous demandons aux militaires après avoir libéré les populations qui ont longtemps souffert, ils doivent organiser les élections en 60 jours au minimum et 90 jours au maximum”, a t-il dit.
Pour le cas de la demande d’expulsion de l’Ambassadeur Français au Niger, le président du PCDIC invite les putschistes au dialogue tout en maintenant le diplomate. Les deux parties( La France et le Niger) doivent définir de nouvelles bases sans se tromper.
“Les relations Françafrique doivent toujours continuer. Face à la situation d’expulsion de l’Ambassadeur Français au Niger par les militaires au pouvoir, je les demande de dialoguer, aller sur de nouvelles bases sans se tromper. Nous ne devons pas aussi chasser la France, car elle, connaît beaucoup les réalités africaines plus que beaucoup d’africains. Elle nous aide a avoir des bailleurs pour construire l’Afrique. Je pense qu’ils doivent collaborer et se comprendre”, conseille le président de l’ANC.
Gaspard Kondiano, le Prince de l’ISIC pour investigatorguinee.com