Depuis quelques jours, les magistrats de Guinée et le ministre de la justice, Garde des Sceaux sont à couteaux tirés sur l’interprétation des textes de lois. À l’origine de cette crise la suspension de deux magistrats. De grève annoncée et de menaces, les justiciables désespérément assistent à un spectacle désolant au sein de la justice guinéenne. Pourtant, le chef de l’Etat a dit que c’est cette justice qui sera désormais la boussole pour chaque citoyen.
En effet, les attaques et contre attaques se déroulent maintenant dans les studios des médias. Pendant ce temps, tout semble à l’arrêt. Des Cours et Tribunaux affichent porte close aux grands dams des citoyens surpris et même désemparés, hélas!
En attendant de trouver une solution ou de poser le problème afin de le resoudre, De quoi est-il question dans cette crise? Cette division est-elle à l’avantage des réformes auxquelles les guinéens s’attendaient? La réponse est non. En tout cas le constat révèle que chacune des partie interprète les textes de lois, selon ses humeurs et à ses avantages. La justice à mon avis n’a point besoin de division en cette période de transition. Elle plutôt besoin de rassurer les citoyens.
“Tout seul sans apport, revient au néant. Savoir dire une et la faire est préférable que d’explorer ce qui est à mon avantage dans la masse”, adage d’un vieux Africain qui dit je cité la manière de donner vaut mieux que ce que l’on donne”.
À un certain niveau, ce n’est plus la corporation qui est à sauver, mais plutôt le peuple qui est aujourd’hui dans le regret. Au tour d’une table, les acteurs pourraient trouver une solution idoine. C’est le souhait des guinéens. Reste à savoir si cette alternative sera explorer par les acteurs.
François Lelano Journaliste reporter au site investigatorguinee.com