Après la vague de démission de plusieurs partis politiques au sein de l’alliance nationale pour la démocratie (ANAD) dirigée par l’ex- premier ministre Cellou Dalein Diallo, une autre nouvelle alliance politique dénommée alliance pour la République (APR) a vu le jour dimanche 16 juillet 2023, à Conakry sous les auspices des dissidents.
Cette coalition est constituée de huit (8) partis politiques. D’autres coalitions politiques étaient également presentes, comme invitées de la coalition, lors du lancement de ses activités. Selon les membres de l’alliance pour la République, ce nouveau bloc politique a pour ambition de rassembler l’ensemble des guinéens dans le but de participer activement et de gagner les futures élections, locales, législatives et les présidentielles.
Dans un franc parlé, le président de UGDD, par ailleurs président de ladite entité a décliné les objectifs de l’APR et les motifs de sa mise en place.
“Nous avons compris que notre avenir en devenait obscure au sein de cette alliance (ANAD). Depuis plus d’un an, nous préparions le lancement de cette nouvelle alliance, pour qu’on soit autonome et indépendant. Notre objectif intime, c’est de briguer la magistrature suprême. Donc l’alliance que nous avons quitté et d’autres deviennent nos adversaires politiques, c’est pourquoi nous demandons à tous les guinéens de venir au sein de cette nouvelle alliance, qui est l’alliance du changement, parce que c’est une première en Guinée. Cette fois ci, nous avons créé cette alliance autour des idées. Au moment venu, nous allons choisir notre président”, a indiqué Pépé Françis Haba, membre de l’APR
Il ajoute que la quasi-totalité des décisions qui venaient de l’ANAD n’étaient pas de tout l’émanation de tous les partis politiques, surtout ceux qu’on qualifie de petits partis. “Quand vous êtes dans une grande coalition, il arrive que vous soyez obligés de défendre ce qui n’est pas de votre position. C’est vrai, nous n’étions pas pour, mais c’est Dieu qui a ouvert nos yeux”, a-t-il révélé.
Et de faire cette demande au CNRD et à son gouvernement d’instaurer l’autorité de l’Etat tout en tant autorisant les manifestations dites pacifiques.
“Nous laissons ça derrière nous. Ce que nous demandons, la manifestation est un droit inaliénable partout dans monde et notre pays ne fait pas exception. Je pense que, le CNRD et son gouvernement devraient lever le droit de manifester. Quand les manifestations sont autorisées, bien organisées et bien encadrées, il y aura moins de problèmes. C’est pourquoi les manifestations éclatées dans les quartiers, par des badeaux et des bandits pour voler et s’attaquer aux personnes physiques, aux biens privés et publics, nous- nous laissons ça derrière nous”, a conclu Françis Pépé Haba, président de UGDD et membre fondateur de la nouvelle alliance pour la République (APR)
François Lelano 621498176