Figure de la vie politique guinéenne, le président du parti UDRG Bah Oury a évoqué la crise qui persiste entre la CEDEAO et les autorités de la transition en Guinée.
Invité de l’émission Miradorde la radio fim fm, ce mardi 20 juin, le leader politique a certes reconnu que la CEDEAO est partie prenante de la transition en cours mais il estime que si cette organisation sous-régionale est objective, elle doit acter que le cadre de dialogue tenu en Guinée, a réuni toutes les sensibilités.
« La CEDEAO est partie prenante de la transition actuelle et il n’y a aucun doute sur la question. Le socle sur lequel la transition actuelle est en train de se dérouler c’est l’accord entre la Guinée et la CEDEAO, à travers ce qui a été signé au mois de décembre de l’année dernière. Maintenant à l’intérieur de la CEDEAO, il y a des lectures qui peuvent varier selon les interlocuteurs, notamment le président de la commission des Chefs d’États de la CEDEAO qui a une lecture singulière par rapport à l’exclusivité de ce dialogue. Lorsque toutes les conditions sont réunies pour inviter toutes les parties prenantes à travers leurs institutions politiques, et que certains aient préféré que l’institution n’y participe pas pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la légalité, mais simplement à travers des intérêts personnels et individuels, là la CEDEAO si elle est objective elle doit tirer les leçons et acte que le cadre de dialogue est inclusif », a-t-il lancé.
Cette sortie de Bah Oury intervient dans un contexte où la mission conduite par Dr Thomas Boni Yayi a été reportée sine die à Conakry, pour des raisons de calendrier, selon le Ministère des affaires étrangères guinéen.
Source: Mosaiqueguinee