Après avoir observé une journée “sans presse” dans la journée du Mardi, 23 Mai 2023, toutes les associations de presse ont répondu massivement à l’invitation de la HAC pour faire le point sur leurs exigences quand aux mesures prises contre le musèlement des médias guinéens. La rencontre qui a duré 3h s’est tenue au siège de la Haute Autorité de la Communication ce mercredi 24 mai 2023.
Au terme de cette rencontre dont les discussions ont été directes et sans embages, le porte-parole des Associations de la presse a fait le compte- rendu de la situation de crise qui prevaut entre les dirigeants de la transition et la presse guinéenne.
“Nous avons bien écouté le président de la HAC, qui nous a donné de très bons conseils. Et nous avons posé certaines questions sur la déclaration qui a été faite hier par la HAC. Il nous a rassuré qu’il va rendre compte aux autorités. Nous avons suggéré aussi à la HAC elle même, qu’elle fasse des investigations pour voir ce qui se passe sur le terrain. La liberté de la presse est menacée chez nous, parce que nos outils sont menacés, nos médias sont menacés…l’heure est très grave“, a Ibrahima Sory Traoré, porte-parole des Associations de presse. Plus loin, il a martelé clairement que, malgré la rencontre d’aujourd’hui avec la haute autorité de communication toutes actions de revendications restent maintenues jusqu’à satisfaction de leurs droits.
“La rencontre d’aujourd’hui n’annule aucune action. Hier déjà, nous avons fait une journée sans presse. Nous remercions nos confrères de la RTG de nous avoir accompagné, ce ne pas leur habitude, parce que c’est un service public. Alors, nous allons faire les marches et les synergies jusqu’à ce que les restrictions soient levées; le retour des émetteurs de Sabari, de love Fm et qu’on arrête de brouillrr les ondes des radios. Si cela n’est pas fait, on va arrêter de couvrir toutes les activités du CNRD”, a averti le porte-parole des Associations de presse.
Pour le président de la HAC, depuis le 05 septembre 2021, le CNRD pense toujours à la liberté de la presse et que cela a été réaffirmé. Il a promis de mettre tout en œuvre afin que toutes les préoccupations listées par les associations de presse soient prises à bras le corps par les autorités.
<< Les échanges ont été directes. Les Associations ont porté à notre attention les préoccupations et nous leur avons promis de remonter ces préoccupations aux autorités de la transition, afin que les solutions idoines soient trouvées. C’est ce que pensaient les autorités de la transition, sur la liberté de la presse depuis le 5 septembre 2021, il a été réaffirmée et en même temps les préoccupations du vivre ensemble et de l’unité nationale ont été mentionnés. Il fallait pour nous, écoutés les associations de presse pour faire asseoir notre conviction sur les vraies préoccupations afin que nous puissions les porter à qui de droit”, a indiqué Boubacar Yacine Diallo.
François Lelano 621498176