Panéliste ce Mardi 09 Mai 2023, au lancement officiel de dissémination du rapport des statistiques des violences basées sur le genre (VBG) et les données concernant les violences faites aux filles et aux femmes, par la banque mondiale. Kadiatou Konaté, Directrice exécutive du club des jeunes filles leaders de Guinée, a indiqué dans une interview accordée à la presse, l’importance du rapport des données et statistiques des violences faites au genre féminin.
“Une journée assez importante, cosmopolite, multi sectorielle, qui a mis tous les acteurs et actrices de développement ensemble et de lutte contre les VBG, pour situer les responsabilités et prendre conscience des données statiques en matière des VBG. Faire des propositions et recommandations adéquates pour changer la donne, faire avancer ces statistiques positivement dans le but de protéger les filles”, a-t- elle soutenu.
Une opportunité pour la Directrice Exécutive du Club, en présence des représentants de la banque mondiale et ses partenaires, d’élaborer les difficultés dont les victimes sont confrontées dans les juridictions en matière des VBG.
“Les problèmes liés à ces données reviennent en grande partie à l’accès à la justice. On a la lenteur du système judiciaire, qu’on arrête jamais de pointer du doigt, parce qu’elle a un grand rôle dans la lutte contre les VGB. En suite, on a l’accès à un avocat qui coûte très cher. Donc souvent les victimes n’ont pas la possibilité de s’octroyer davocats pour pouvoir entamer une procédure judiciaire. Il y a aussi les questions de peine, c’est à dire, on est jamais sûre que des peines qui sont puisées par des auteurs de crime. Il est important d’avoir les statistiques nationales sur les auteurs qui puisent leur peine sur les cas de viols et surtout pour la justice qui fait son travail”, a-t-elle dénoncé.
Plus loin, elle a réagi sur la problématique des femmes victimes de ce phénomène ou soit leur fille, mais préfèrent garder cela en anonyme pour n’est pas exposer leur intimité.
“Tout ça est lié aux valeurs socioculturelles et de notre côté on essaie de protéger l’identité de la victime. Et surtout on travaille en fonction du choix et la volonté des parents, et de leur besoin en matière de justice. Donc on impose pas de procédures à qui que ce soit. Nous les proposons différentes alternatives qui peuvent marcher en fonction de leur satisfaction”, a indiqué Kadiatou Konaté.
François Lelano 621498176