Comme le suggèrent d’autres, pour mobiliser un tel montant par le biais d’une éventuelle contribution de la population, il faudra près de GNF 428.000 par citoyen guinéen avec une population estimée à 14.000.000 d’habitants.
Mais pour ne pas étouffer une population aussi pauvre majoritairement comme nous les Guinéens, ayant un revenu au-dessous de 3€ par jour et le SMIG au-dessous 56€, on ne rejettera pas la solution proposée, mais il devra être un devoir citoyen pour nos dirigeants de procéder à la collecte de façon encadrée et responsable.
1- Je propose les solutions rapides, silencieuses et efficaces suivantes. D’abord, je ne sais pas de quoi je me mêle, mais quelque chose est clair, une retenue à la source du montant GNF 30.000 sur les salaires de tous les travailleurs de l’administration publique et du privé payera la contribution d’au moins 30% de la population. Mais il faudra avant une large campagne de sensibilisation et communication pour faire accepter les opinions.
2- Pour les 70% restant, il peut être occasionné une augmentation très légère et de façon temporaire de la TVA pour deux à 4 semaines maximum. Quelle que soit l’abstention à consommer des uns et des autres, ils consommeront tant peu soit-il, un ou des produits frappés par cette augmentation de la TVA pendant la période d’application.
3- Ensuite, il pourra être augmenté également, les taxes sur les produits tels que (alcool, tabac, chicha, voiture, et plein d’autres produits du genre).
4- Les maisons de prostitution pourront être mises à contribution, les bars et dancing etc.
Les propriétaires des grandes firmes nationales et multinationales contribueront volontairement s’ils sont demandés, à cause de l’importance du retour à l’ordre constitutionnel sur leurs business. Les opérateurs économiques ne resteront pas en marge, j’en suis sûre. etc.
5- Nombreux sont aujourd’hui des sociétés de téléphonie mobile, des banques, des sociétés comme GUICOPRES, et de LOTERIE telle que GUINÉE GAMS , PMU qui veulent de la visibilité à des opportunités comme ça. Si bon nombre d’entre eux arrivent à sponsoriser le championnat guinéen, ils ne seront pas incapables d’en faire pour les autorités dans le cadre de la recherche à l’ordre constitutionnel.
Il y aura forcément aussi des sociétés minières qui s’ajouteront à ces sociétés ci-dessus citées, pour accompagner les élections en tant que SPONSOR.
L’histoire nous apprend qu’une seule société minière avait pu apporter à la Guinée, dans le cadre d’une convention, 700.000.000 de dollars (soit de 100.000.000 Dollars plus élevés que le montant recherché). Une autre avait également donné gratuitement à DADIS CAMARA 22. 000.000 de dollars.
6- À ces solutions, il peut aussi, à l’image des mouvements de soutien au syli national lors des CAN, être organisé des collectes à l’attention d’autres volontaires, et même de la diaspora. Sûrement, une bonne frange de la population paiera volontairement de 1f à des dizaines de millions pour accompagner les autorités, afin d’organiser les élections dans le délai prévu pour une sortie rapide de crise. Faut-il rappeler que garafiri a été réalisé grâce à la contribution de tous les Guinéens ?
7- On exclura pas peut-être le recours à l’emprunt, mais il doit être la dernière solution après avoir constitué la participation guinéenne par le biais de ces solutions.
8- L’Etat aussi peut condenser ses dépenses pour mettre dans ses priorités, sa contribution à la collecte comme ça se fait avec le service de la dette. Ou même, il peut aussi être rectifié la loi des finances pour renforcer le budget annexe destiné cette fois-ci à la cause. La situation d’urgence sanitaire COVID-19 a permis la diminution du Budget de plusieurs ministères pour la mobilisation et le relèvement du budget du Ministère de la santé. Et si on considérait la situation électorale comme une situation d’extrême urgence ?
Les Fonds de réalisation de certains travaux d’infrastructure moins rentables économiquement (puisqu’ils en existent assez) pourront aussi être affectés à la cause. Un nouveau gouvernement pourra les faire après. Le projet CONAKRY LUMIÈRE chaque fin d’année, peut être supprimé, car son il a seulement un impact social mineur. Le budget colossal engagé pour sa réalisation (gabegie financière) comparé à la durée de satisfaction que ça entraîne (non rentable économiquement) rend énervant et révoltant un citoyen ouvert d’esprit.
La liste reste non exhaustive et pourra être revue et amendée par les experts en la matière.
Faut-il rappeler, que le financement sur fonds propre est beaucoup plus avantageux et moins contraignant pour les autorités, que le financement extérieur qui à mon humble avis, fera hériter des futures dirigeants, un pays plus endetté comme ALPHA CONDE l’aurait trouvé en 2010 ? En-tout-cas, nous ne voulons plus serrer trop la ceinture, après la transition comme l’ancien PM\ARC-EN-CIEL nous l’avait demandé.
Je suis de passage. SANAKOUYA oblige. À moins que, ça aussi soit banni désormais en Guinée. Si c’est le cas, je retire mes propos par respect de la loi et du peuple de Guinée.
Le sable dans lakiéké n’a jamais été délicieux. Lol.
MOLAC