Élie Kamano revient sur la scène musicale avec force. Le Reggae Man converti en homme politique prépare un nouvel album dénommé Wakanba. Dans cette œuvre musicale, il traite plusieurs thèmes. Toute fois, Élie Kamano dit rester toujours sur la scène politique guinéenne en pôle position. C’était à la faveur d’un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi 13 avril 2023.
L’artiste Reggae Man guinéen retourne à ses amours avec un album qui pourrait faire tabac dénommé Wakanda. Selon lui, c’est le nom d’un pays fictif tourné en film par un réalisateur américain. “Quand vous regardez ce film, vous- vous voyez tout de suite en Afrique. Ça retrace un peu les réalités Africaines. C’est un empire dans lequel il y a une puissante arme. Cette arme s’appelle le VIVANIUM. Le VIVANIUM qui a été inventé justement pour des raisons du film pour moi constitue ce qu’on appelle l’Uranium en Afrique. L’Uranium est une arme que les autres puissances ont besoin et à cause de ça, elles veulent venir attaquer l’empire pour arracher cette richesse- là, cette arme”, entame l’artiste auteur de l’album Wakanda.
Le roi Black panthère, lui a la lourde responsabilité de protéger cette arme(l’Uranium) prisée par toutes les grandes puissances. Selon Élie Kamano, “ce roi est à l’image des présidents Africains, sauf que dit- il, eux(les Chefs d’Etat Africains) complotent pour piller les biens et richesses de l’Afrique”.
Composée de quatorze(14) titres, ce nouvel album parle de plusieurs thèmes en lien avec la gouvernance politique, les faits de société et autres. L’artiste reste toujours engagé comme dans ses précédentes œuvres musicales. “Je dénonce la mal gouvernance, les rapports de force entre certains États, il y a aussi le fait que certaines puissances impérialistes refusent la souveraineté de certains pays Africains ou des Africains. Je décrit aussi le Coup d’Etat survenu en Guinée le 5 septembre 2021 en Guinée”.
Avec ces dénonciations, l’artiste retourne à sa source. Pour lui, pas question de quitter le combat politique. “Le 1er texte que j’ai lancé sur ma page qui parlait de mon engagement en politique, parlait de l’aurevoir et non des adieux. L’an musique est métier qu’on peut exercer à 70 ans. Salif Keïta, Youssouf N’Dour et Alpha Blondy sont aujourd’hui dans la soixantaine, ils chantent toujours. Donc, c’est pour vous dire que je peux faire la politique et exercer mon métier. La politique c’est un métier annexe que j’ai décidé de faire car j’ai vu que les nombreuses questions que je me posais dans mes chansons n’avaient pas de réponses”, fait remarquer le président du PGSD. Il prône le degagisme et l’alternance démocratique à la tête de son pays. Son nouvel album sera disponible au mois prochain.
N’faly GUILAVOGUI pour investigatorguinee.com