La convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue (CASPOD ) a animé une conférence de presse Mardi 28 Mars 2023 au siège de la COPAD à Matoto. Au menu, l’actualité sociopolitique, dont les 35 résolutions issues du cadre de dialogue et le cadre lui- même.
Au sujet des partis politiques qui, depuis les premiers temps se sont abstenus de prendre part au cadre de dialogue, ainsi que l’arrivée des forces vives autour de la table de dialogue qui demanderaient de remettre en cause le premier cadre de dialogue pour un autre cadre de dialogue, la CASPOD se montre intransigeante et recuse cette manœuvre.
Bella Kamano, membre de la CASPOD, précise que ce sont les Facilitatrices qui ont orienté les débats afin d’obtenir les 35 résolutions. “Les Facilitatrices n’avaient aucun pouvoir dans la salle d’orienter les débats, par fois on leur demandait de rester à l’écart. Elles n’avaient aucun pouvoir d’orienter les débats, ni de faire des propositions relatives au cadre de dialogue. Que certains se permettent de dire qu’elles ont orienté le débat, ils se détrompent” a-t-il indiqué, avant de revenir sur le retour des forces vives au sein du dialogue.
“Nous avons ensuite entendu que le cadre de dialogue s’opposait à l’arrivée des forces vives. Dans plusieurs déclarations, nous- nous sommes situés par rapport à l’arrivée des forces vives au sein du cadre de dialogue. Sur ce point, nous avons été très clair. Là-dessus, la convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue salue l’arrivée des forces vives, parce que la convergence s’inscrit dans la démarche qui puisse nous permettre à un retour rapide à l’ordre constitutionnel et dans un climat apaisé. Nous- nous inscrivons dans un climat apaisé pour permettre à tous les guinéens de participer à la conduite de la transition”, a rajouté Bella Kamano président du parti RNPG.
Le président du parti ADC BOC lui a tout d’abord rappelé que depuis l’entrée en action des Facilitatrices pour le cadre de dialogue, elles ont tenté de rapprocher tout le monde, allées jusqu’aux sièges des partis politiques et de la société civile.
“Malheureusement ça n’a pas été entendu parce que chacun avait son agenda. Nous avons appris avec regret, que certains estiment, qu’il faille remettre en cause ce cadre, parce qu’ils ne sont pas là. Je me demande si eux aussi quand ils vont être autour de la table et que nous aussi nous demandons de remettre en cause le cadre dedialogue, c’est comme si nous allons à l’arrêt de la liste. Nous avons également regretté que certains acteurs pas des moindres ont pointé du doigt ces facilitatrices, qu’elles ne doivent pas conduire le dialogue, pour que le dialogue soit crédible, il faut que le dialogue se tienne sans ces facilitatrices et il faut encore regretter du fait que certains estiment que, les déclarations faites par certains leaders en disant le “degagisme” rentre en ligne avec la position actuelle à d’autres qui ont refusé de venir.
Ce n’est pas le lieu de se taper la tête, ce n’est pas le lieu de dire certaines choses pour éviter que le pire arrive. Le pire c’est quoi ? c’est lorsque vous- vous mettez sur une position qui n’est pas du tout confortable et que cette position va à l’encontre de l’intérêt général”, a regretté Dr Ibrahima Sory Diallo membre de la coalition CASPOD.
François Lelano 621498176