La semaine dernière, la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris des sanctions ciblées contre des personnalités de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Ces sanctions qui concernent notamment l’interdiction à ces cadres de voyager à l’étranger, visent à les contraindre de mener une transition plus inclusive et plus courte.
Réagissant à ces sanctions ce jeudi 23 février dans un entretien qu’il nous a accordé, le Directeur général de la société AMAFO Guinée, Ahmadou Kourouma qui a invité l’institution ouest-africaine à accompagner ces pays, a affirmé que c’est une manière pour la CEDEAO, de pourrir la vie à ces cadres.
« La CEDEAO a un double choix. Le premier choix est d’accompagner ces pays pour qu’ils sortent paisiblement de ces transitions, car, pour ma part, je ne crois plus tellement aux hommes politiques africains. Ils font de belles initiatives et promesses mais une fois au pouvoir, ils font le contraire. Le second choix pour la CEDEAO, c’est de pourrir la vie à ces transitions qui ont déjà la majorité de leurs peuples derrières eux. Pour la Guinée, la transition a été officiellement lancée le 1er janvier 2023. C’est le bon moment pour ceux qui veulent apporter des initiatives de venir, au cas contraire, de rester comme des observateurs. Cette fois-ci c’est une chance qu’on donne aux entrepreneurs, nous n’avons jamais connu une telle motivation. C’est pourquoi, nous les entrepreneurs, nous n’allons pas nous s’asseoir et regarder cette transition traîner », a-t-il lancé.
Tamaba Gaspard