Les membres du FNDC, Foniké menguê et Cie restent toujours en prison à la maison centrale de Conakry. Incarcérés depuis 2022, ils ne sont toujours pas situés sur leur sort. Leur avocat Me Salifou Béavogui tire la sonnette d’alarme.
Pour lui, la défense a entrepris toutes les démarches sans succès. Il dénonce une détention prolongée qui ne repose sur aucune base légale.
“Nous avons toujours demandé leur remise en liberté, mais notre demande n’a jamais prospéré et en première instance et en appel. Nous avons accepté de prendre notre mal en patience en espérant qu’un procès pouvais s’ouvrir tôt ou tard. Le doyen des juges ayant rendu son ordonnance et pendant qu’on s’apprêtait à aller en audience, nous avons appris que le procureur de la république aurait relevé appel contre cette ordonnance”, rappel Me Béavogui.
C’était incompréhensif, indique-t- il, “puisqu’en réalité, il n y avait pas matière à relever appel. “Nous sommes allés à la cour d’appel. Le 25 novembre 2022, elle a confirmé l’ordonnance du Doyen des juges. Cette ordonnance conduisait directement à l’ouverture du procès”, fait remarquer le conseil des membres du front national pour la défense de la constitution(FNDC).
Ce dossier qui fait autant de vagues depuis 2022 en Guinée est recusé par Me Salifou Béavogui. D’ailleurs pour lui, c’est un dossier cousu de fil blanc. Il lance le défi que si un procès indépendant est organisé aujourd’hui, tous ses clients seront innocentés.
“Nous avons toujours dit que nos clients sont des innocents et le dossier ne renferme aucune charge. Si nous allons devant une juridiction libre et indépendante prête à dire le droit, nos clients seront purement et simplement libérés, par ce qu’il n ya pas de preuves contre eux”, lance- t- il.
L’avocat du FNDC fleurit la détention prolongée et injustifiée de ses clients. Toute fois, il estime que quelque soit la durée, ces derniers seront un jour jugés ou encore simplement libérés.
“C’est pitoyable que depuis plus sept(7) mois, nos clients sont en prison, privés de leurs libérés pour des faits dont ils ne se sont pas rendus coupables. Une chose reste claire, tout finira par finir, par ce que tôt ou tard, ils(les juges en chargedu dossier) seront obligés de les libérer ou d’organiser leur procès”.
N’faly GUILAVOGUI pour investigatorguinee.com