Deux journalistes du groupe Hadafo médias sont poursuivis pour diffamation par le ministre de la Justice et des droits de l’homme. Un acte de Charles Wright qui provoque une avalanche de réactions au sein de l’opinion. Le Président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, dans un message publié sur sa page facebook ce samedi 18 février 2023, dénonce la convocation des deux journalistes de la célèbre émission les grandes gueules, à la direction centrale de la police judiciaire.
Lamine PDG du groupe de presse Hadafo médias, principal animateur du Talk- show les GG et Mohamed Mara, chroniqueur sont poursuivis pour diffamation par le Garde des Sceaux, outre la médiation de la haute autorité de la communication(HAC) et les multiples dénonciations du syndicat professionnel de la presse de Guinee(SPPG), le plaignant ne veut pas abandonner la poursuite.
D’ailleurs, Mohamed Mara et Lamine Guirassy doivent se présenter lundi prochain dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire(DCPJ) à Kaloum.
“La folie liberticide de la junte guinéenne n’épargne décidément personne tant l’appétit du pouvoir absolu et la volonté de faire taire toute voix discordante sont enracinés chez les nouveaux maîtres de Conakry. Après avoir arrêté et détenu les leaders politiques et de la société civile qui dénoncent les violations de la Charte de la transition et/ou militent en faveur d’une durée raisonnable de la transition, voilà que le CNRD s’en prend désormais aux journalistes et à la liberté de la presse”, a dénoncé pour sa part l’homme politique.
Le leader de l’UFDG dénonce une démarche à faire taire les voix libres, donc une tentaive de baillonnement de la liberté de la presse.
“Lamine Guirassy, PDG du groupe Hadafo médias, et Mohamed Mara, journaliste au même média, ont été convoqués à la division des investigations criminelles de la DPJ pour “diffamation et injures”. C’est le sort que le CNRD entend réserver à tous ceux qui osent porter la moindre contradiction à sa gestion solitaire et opaque de la transition. Le choix est clair : se taire ou subir les foudres de l’appareil judiciaire et des FDS”, déplore- t- il.
Il fait par ailleurs une invite aux guinéens, “Mobilisons-nous pour préserver nos libertés d’expression, de manifestation, d’association et celle sacrée de la presse qui sont au fondement même de toute société démocratique”, lance- t-il dans qon message.
Karifa Traoré Kimpess