L’humanité célèbre ce samedi, 10 décembre 2022, le soixante quinzième ( 75è) anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme. En Guinée, l’occasion est mise à profit par le mouvement mondial des femmes et filles leaders panafricaines (MMFLP) pour organiser un point de presse au cours de laquelle une déclaration a été rendue publique.
Dans cette déclaration, le (MMFLP) a fait un constat sur l’état des violences faites aux filles et femmes surtout pendant la période de la COVID-19. « Force est de constater que les niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles sont restés largement inchangés au cours des 10 dernières années. Cela montre à suffisance que cette pratique ne peut être considérée uniquement comme une conséquente de l’impact de la pandémie de COVID-19, mais par contre elle a exacerbé tous les facteurs de risque pour la violence à l’égard des femmes et des filles, y compris le chômage et la pauvreté. Elle a renforcé un grand nombre de ses causes profondes, telles que les stéréotypes liés au genre et des normes sociales néfastes »
Selon cette structure qui cite un rapport de l’UNICEF, plus de 10 millions de filles supplémentaires risquent d’être mariées pendant leur enfance à cause de la COVID-19 et pourraient ne pas retourner à l’école. « Les retombées économiques de la pandémie risquent de faire basculer 47 millions de femmes et de filles dans l’extrême pauvreté en 2022, effaçant ainsi des décennies de progrès et perpétuant des inégalités structurelles qui renforcent la violence à l’égard des femmes et des filles », peut-on lire dans ladite déclaration.
Avec Kaloumpress