Bien qu’exclue des organes de décisions de l’organisation sous-régionale, la Guinée fera partie des invités (pour une fois) à ce rendez-vous. Un privilège que les autorités de la transition n’ont pas eu depuis la chute d’Alpha Condé.
Les émissaires du colonel Mamadi Doumbouya mettront à profit cette occasion pour expliquer aux dirigeants de la Cedeao les réformes en cours et surtout les efforts consentis pour l’ouverture du dialogue inclusif, boycotté par les trois plus grands partis du pays.
La guinée doit user de tous les moyens diplomatiques pour faire entériner l’accord trouvé le 22 octobre dernier entre le Gouvernement et des experts de la Cedeao, sur le chronogramme consolidé de la transition et de sa durée.
Comme attentes, il y’aura deux scénarios: si le top départ du colonel qui démarre le 1er janvier 2023 passe, certains points des 10 étapes pourraient être biffés. Comme la CEDEAO l’avait fait, couper la poire en deux et trouver le financement du reste des étapes.
Sauf coup de théâtre, ce compromis trouvé autour de deux ans, devrait obtenir le feu vert de Umaro Sissoco Embalo et ses pairs. Seule question : A partir de quand le compte à rebours va-t-il commencer ?
A propos, le colonel Doumbouya a déjà soutenu que ce sera à partir de janvier 2023 alors que Thomas Boni Yaya lui, de son côté, affirme qu’il appartient aux chefs d’Etat de décider. « Cela relève de leur compétence », a-t-il indiqué lors de son récent séjour