En dépit des mirages de couches de peinture qu’on exhibe quotidiennement, via une surmédiatisation à outrance pour charmer le président de la transition, l’école de la république est profondément évanescente, déliquescentes, moribonde et dysfonctionnante, dénonce Michel Pépé Balamou, secrétaire général du syndicat national de l’éducation qui a fait le constat dans une école de la place.
Pour lui, Elle(l’école guinéenne) a besoin de véritables réformes structurelles qui survivront aux hommes et non des solutions de vernissage. Comme exemple illustratif, le syndicaliste explique avec des preuves qu’il a patagé sur sa pafe facebook.
“Tenez ! J’étais chez matin à l’école primaire de Manéah à 50 km de Conakry centre où j’ai trouvé ces élèves de la 2ème année assis à même le sol entrain d’écrire une leçon et ce, dans une salle totalement trouée sans plafond en ce 21ème siècle”, dénonce-t- il.
Par ailleurs, il lance un appel à l’endroit des tout- petits de cette école de fortune. “Ces élèves, très motivés et intelligents m’ont accueilli dans une ferveur ponctuée de chants et de récitations. Ils plaident pour l’obtention de tables-bancs et de ventilateurs”.
Voilà qui interpelle le ministre de tutelle qui a cependant enchaîné des annonces. Ces genres d’écoles sont nombreuses à travers le pays. Une situation qui interpelle les décideurs de la transition.
Mohamed Saliou Camara