Même si vous n’êtes pas économiste, mais vous êtes au moins économe. Aujourd’hui, chaque guinéen se plaint d’une cherté extrême de vie. C’est la même chose pour les entreprises, les organisations non gouvernementales et autres, même l’ETAT.
Après donc la pandémie COVID 19, c’est les externalités négatives de la suite des événements du 05 septembre 2021 en Guinée qui successivement font qu’aujourd’hui, nombreux sont des victimes dans les rangs des agents économiques, qui ont changés radicalement leurs modes de vie. S’il ne faut pas exclure la effets néfastes de la Guerre entre l’UKRAINE et la RUSSIE dans l’aggravation de cette situation de crise, il serait alors indispensable de rappeler, qu’une autre forme de menace plane désormais sur nos vies, c’est celle liée, aux conséquences de ces urgences. Les entreprises, le secteur privé susceptibles de créer l’emploi et de favoriser pour le reste de la chaîne les moyens de subsistance, ne sont pas souvent au grand débat. Pourtant ! Pourtant ! Pouvons-nous alors déduire ici, que ce secteur est aujourd’hui malade en Guinée ?
En tout cas, les industriels opérants dans les chaînes d’approvisionnement national, connaissent de graves perturbations ; et certaines entreprises, déjà à court de liquidités, doivent réduire leur activité et licencier soit temporairement ou non, des salariés. Les tensions sont particulièrement fortes pour les micro, petites et moyennes entreprises, qui disposent en général, de moins de ressources pour assurer leur fonctionnement au quotidien, que les entreprises de plus grande taille qui sont donc plus exposées aux chocs internationaux. L’environnement défavorable qui résulte de cette situation, contraint et rend malade le secteur privé guinéen qui fait face actuellement à deux problèmes essentiels :
1) d’ordre macroéconomique, quand il faut parler de leurs perspectives;
2) d’ordre budgétaire, s’il faut faire un regard sur leur question de solvabilité. Ce sont donc des dommages déjà tangibles.
-Du premier problème j’accuse : les évènements extérieurs aux entreprises. Ces causes sont liées par exemple à un contexte économique particulier, une mauvaise conjoncture pour le domaine spécifique d’activité ou encore des crises sociale et constitutionnelle comme le cas actuel en Guinée (les pandémies, les grèves en répétitions, le coup d’état).
-Du deuxième, il faut accuser : la défaillance des clients, la baisse tendancielle de la demande, la mauvaise organisation de l’entreprise parfois dû à la présence des éléments perturbants, la santé financière des entreprises, leurs problèmes juridiques ou judiciaires et la mauvaise gestion des entreprises qui peut être corrigée de façon stratégique simple et prometteuse.
C’est pourquoi, l’objectif de cette tribune est de faire un décryptage sur les causes des ces deux dangers économiques, mais aussi, de proposer des solutions possibles à leur atténuation pour donner, une chance à l’investissement par le secteur privé qui doit participer à l’amélioration des conditions de vie et favoriser les emplois.
Pour commencer, j’accuse d’abord, le partenariat public-privé Guinéen (PPT) qui est un accord auquel il faudra recourir, mais qui est d’ailleurs plus soufrant aujourd’hui, que les partenaires qu’il doit booster et réussir. Le fondement d’un tel accord voudrait que, si d’une part, le partenaire privé accepte de développer et délivrer une prestation clairement définie, que d’autres part, le partenaire public se concentre sur la définition des objectifs que les projets doivent atteindre (coût et qualité du service). Oui ! le secteur privé doit fournir des infrastructures ou des services traditionnellement délivrés par l’Etat, tels que les hôpitaux, les écoles, les prisons, les routes, etc. Mais en vrai, qu’en est-il de la façon dont le Partenariat doit être implémenté ? Qu’est ce que celui-ci doit impliquer en transférant les risques de l’Etat au secteur privé ? Ces questions ne sont pas souvent à l’ordre du jour. Pourtant ! Pourtant !
Face à cette situation,
1)La politique de correction à mettre en place devrait être à mesure de renforcer les moyens financiers mis à la disposition des entreprises privées, pour les aider à traverser la CRISE. Mais il se trouve aujourd’hui, que les décideurs pour chaque chaîne, ont opter pour une technique héritée, une tradition virale, qui consiste à engager des évaluations sévères des entreprises. Malheur pour elles, si des petits dysfonctionnements sont constatés. C’est toutes suites “le gel des comptes”. L’argument avancé est le redressement de celles-ci, oubliant l’impact des facteurs occasionnants ci dessus cités. Oubliant également, que c’est facteurs sont de nature Calamiteux et ne sont pas souvent prévus par le budget et le plan d’actions des entreprises. Et donc, les nouvelles mesures envisagées par elles, sont des dispositions correctionnelles qui sont autres que le plan préalablement établi. Il faut modifier le budget en cours d’année et revoir aussi les perspectives.
Ceci dit, le rôle des inspecteurs et décideurs à ce stade devrait être, de se mettre à la place des dirigeants et gestionnaires qui traversent des secousses ou des perturbations économiques. Mais hélas, la priorité voudrait actuellement, que les caisses de l’ETAT soient renflouées, même s’il faut casser des œufs en occasionnant par méconnaissance, un impôt qui tue l’impôt futur, ou d’ailleurs en pénalisant tout court les entreprises.
Comme conséquence première de cette politique, la répercussions des coûts de la crise sur l’économie et les niveaux de vie va probablement perdurer au-delà de la phase d’urgence. De l’avis d’un analyste, je préfère alors le renforcement des capacités de financements des entreprises, pour contribuer à leur redressement économique plus rapide en vu de permettre parallèlement aux populations vulnérables, de recouvrir plus facilement leurs moyens de subsistance et de continuer à investir à l’avenir.
2)La nécessité d’exploiter le potentiel du secteur privé pour améliorer les conditions de vie dans le pays, favorisera le développement. Le maintien de l’activité des entreprises privées en période de crise est vital, dans la mesure où ces organisations sont les principales pourvoyeuses d’emplois dans une économie à la recherche du développement. C’est une situation qui est en mesure d’enrichir l’ETAT et de surcroît, le décharger de certaines des ses obligations vis-à-vis du peuple. L’expérience acquise des crises précédentes à l’actualité, démontre suffisamment à quel point, il est important de préserver la solvabilité des entreprises pour sauver des emplois et limiter les pertes économiques. Cette expérience devrait nous servir de leçon.
3) Il est aujourd’hui plus que nécessaire, d’accorder des crédits blancs aux personnels des entreprises, et à travers une politique monétaire expansionniste (bien que comportant des effets indésirables contrôlables tel que l’inflation) accorder aussi des crédits aux ménages qui sont également touchées de plein fouet par la crise, afin de les aider respectivement à monter leurs projets et à regonfler leurs fonds de roulement. Cela permettra aux employés, de créer l’équilibre entre leurs revenus disponibles dégradés et leurs changes au quotidien mais aussi de participer à la création des emplois même avec des faibles salaires parfois. Elle permettra également aux ménages d’augmenter le niveau de leurs capacités à investir. Les entreprises pharmaceutiques et les fournisseurs d’équipement médical, qui croulent sous la demande occasionné par l’interdiction des pharmacies par terre, peuvent aussi demander à bénéficier de cet outil d’accompagnement pour répondre à ce besoin grandissant de la population et même diminuer les prix des produits. L’interdiction des pharmacies par terre sans mesures d’accompagnement fiables, occasionne des graves dangers à la vie des foyers à revenus modestes beaucoup plus nombreux et surtout aux populations en rage campagne.
4)Sachant que l’une des priorités de l’ETAT est la recherche de l’autosuffisance alimentaire, il lui faudra s’inscrire dans logique d’une volonté de révision à la hausse, du fonds de développement agricole qui se doit d’être bien utilisé pour accompagner les agriculteurs locaux. Cela augmentera tant peut soit il la production interne dans ce domaine et limitera aussi les importations et avec elles, l’inflation importée.
5)L’ÉTAT devra envisager pour les entreprises, des mesures d’accompagnement d’ordre fiscales pour contribuer à leur redressement rapide, politique qui lui est d’ailleurs très favorable dans le court et moyen termes.
6)L’ÉTAT également, à travers le ministère du commerce et de l’industrie devra pouvoir favoriser assez, les débats entre les secteurs publique et privé par l’organisation des panels et des salons, afin que les sujets fondamentaux autour : de l’absence d’implémentation ci dessous signalée et des implications que suscite le transfère des risques de l’Etat au secteur privé par exemples, soient profondément et sereinement étudiés, et que, dans le cadre des suivies et évaluations des outils, les résolutions issues de ces études soient réadaptées au cas où besoin se fait sentir pendant l’évolution du partenariat public privé (PPT). Faut il s’en réjouir ou la redouter ?
Cette liste des solutions reste non exhaustive. Tout amendement et critique participera à aider nos dirigeants qui dans leur rang, se trouve un effectif pléthorique de la diaspora qui a une connaissance limitée des aspirations profondes du peuple ou qui manque souvent des techniques leur permettant de maîtriser les maux macroéconomiques internes.
– VIVE LE DÉBAT CONSTRUCTIF.
– LA GUINÉE NOTRE BÉBÉ COMMUN, SONT TOILETTAGE DEMANDE L’EFFORT CONJUGUÉ DE CHAQUE GUINÉENS.
Mohamed Lamine Camara MOLAC