Face à la presse locale de kankan, en tournée dans la savane pour s’enquérir de l’effectivité de la décision de fermeture synthétique des points de vente des produits pharmaceutiques. Mamadou Pèthè Diallo a dépeint la situation de l’opération initiée par le gouvernement.
“L’objectif de la rencontre de ce matin, mais activité oblige, c’est celui de la lutte lancée par le CNRD et le président de la transition en particulier contre les faux médicaments, les médicaments contrefaits, les médicaments impropres à la consommation qui ont envahi notre pays depuis des decenies. Le parallèle de cette lutte aussi est celui de la lutte contre les cliniques médicales clandestines, cabinets de soins et autres choses qui se sont installées et où opèrent quelques fois des professionnels de la santé, quelques fois de simples charlatans qui se permettent de prendre des libertés avec la santé et l’intégrité physique de nos concitoyens”, a dénoncé le ministre de la santé face à un parterre de journalistes.
Le combat contre les faux médicaments et ceux de la rue a débuté sous le règne d’alpha Condé. Mais jamais l’opération a fait des résultats visibles, a regretté le patron du département de la santé. “Je pense que l’arrivée du colonel Mamady Doumbouya à la tête de notre pays, la prise en charge du destin de notre pays par les forces de défense et de sécurités et l’ambition politique du CNRD nous donne le contexte pour pouvoir réussir ce combat. Nous allons gagné la lutte, mais la lutte ne se gagne pas simplement en fermant les pharmacies clandestines ou en fermant les points de vente ou les cliniques, c’est en éduquant aussi notre peuple. Depuis les vingt dernières années, beaucoup de nos compatriotes qui n’ont ni la compétence, ni les autorisations, ni la formation se sont infiltrés dans le domaine de l’importation et de la distribution du médicament. Il y’a eu beaucoup d’efforts d’assainissement, mais à notre arrivée nous sommes toujours dans ce contexte où n’importe qui en Guinée peut se transformer en pharmacien, en détenteur de kiosque de médicaments, en pharmacie clandestine. Nous avons juste pris une décision, le gouvernement de transition de pouvoir arraisonner tous les conteneurs de médicaments qui arrivent par le port de Conakry.A date nous en avons arraisonné près de deux cent cinquante, au moment où les mêmes instructions ont été données sur nos postes d’entrées frontaliers terrestres et dans ces postes d’entrées plusieurs camions concernant des médicaments ou soi-disant médicaments sont déférés à Conakry. Nous avons ouvert, échantillonné et analysés deux cent vingt quatre (224) en tout cas presque la totalité des conteneurs. Et au moment où je vous parle à moins qu’il y a eu des résultats qui sont tombés pendant que je suis absent de conakry. Sur deux cent vingt quatre (224) conteneurs de quarante pieds (40), nous n’avons aucun qui contient des médicaments propre à la consommation”, a dénoncé le ministre de la santé.
Pour terminer le ministre de la santé a martelé que les stocks cachés dans ces points de vente seront percusissionnes et récupérés.
Laye Famo Condé