Le journaliste Amadou Djouldé DIALLO de City Fm vient d’être arrêté par des éléments de BATA qui l’ont conduit à une destination inconnue. Le camarade Djouldé a été arrêté au rez-de-chaussée de l’immeuble abritant le siège de sa radio. Depuis son arrestation, le Général Pendessa essaye de le joindre mais apparemment, ses assaillants ne lui permettent pas de décrocher son téléphone qu’ils ont finalement éteint. Cela veut dire qu’il est sans doute soumis à un traitement inhumain et dégradant, a alerté le SPPG qui, ans un communiqué a exigé sa libération sans délai et sans condition.
Le bureau exécutif est convoqué à une réunion d’urgence afin de définir la conduite à tenir face à cette autre atteinte grave à la liberté de la presse. Interrogez par nos confrères d’Africaguinee, le rédacteur en chef de City Fm est revenu sur sa mesaventure.
“J’étais en train de prendre des images sur les accrochages à Koloma. Les éléments du BATA qui étaient venus pour intervenir m’ont interpellé pour me demander pourquoi je prenais des images. Je leur ai répondu que j’étais journaliste tout en leur montrant ma carte de presse. Après ils m’ont dit d’accord, mais que je devais aller au Camp pour s’expliquer auprès de leur chef. Ensuite je leur ai dit entretemps que s’ils estimaient que les images que j’avais prises n’étaient pas bonnes, alors ils pouvaient les supprimer et me rendre mon téléphone. Mais ils ont opposé un refus en disant qu’ils vont me fatiguer toute la journée. C’est comme ça qu’ils m’ont embarqué. Arrivé au Camp, ils m’ont présenté à leur chef. Ce dernier m’a demandé comment ça s’est passé. Je lui ai raconté les faits. Après ma narration, il a dit”ah laissez-le”. C’est comme ça qu’on m’a libéré”, a raconté le journaliste de City Fm.
Le toit de la maison du journaliste Mouctar Bah, correspondant de RFI et de l’AFP à Conakry a été transpercé ce jeudi 20 octobre 2022 par une balle. Plus de peur que de mal. La balle n’a touché personne.
Mohamed Saliou Camara